Albert, Augustin Ricot

1826 - 1902

Informations générales
  • Né le 5 mai 1826 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 23 février 1902 à Dampierre-lès-conflans (Haute-Saône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Haute-Saône
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Haute-Saône
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 7 décembre 1877
Département
Haute-Saône
Groupe
Centre droit

Biographies

Représentant en 1871, député de 1876 à 1877, né à Paris le 5 mai 1826, il entra à l'Ecole polytechnique en 1844, en sortit dans les ponts et chaussées, et donna sa démission en 1864 pour s'établir maître de forges à Varigney (Haute-Saône).

Membre du conseil général pour le canton de Vauvillers depuis 1863, réélu le 8 octobre 1871 et vice-président depuis cette époque, il s'était présenté à la députation, comme candidat indépendant, le 24 mai 1869, dans la 2e circonscription de la Haute-Saône, et avait échoué avec 11 447 voix contre 17 067 à l'élu officiel, M. de Grammont et 2 947 à M. Hérisson.

Le 8 février 1871, il fut élu représentant de la Haute-Saône à l'Assemblée nationale, le 5e sur 6, par 17 028 voix (34 563 votants, 93 897 inscrits) ; il prit place au centre droit et vota :

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.

Réélu, le 20 février 1876, comme candidat constitutionnel, député de la 2e circonscription de Lure, par 7 346 voix (13 718 votants, 17 675 inscrits), contre 6 283 à M. Michel, il reprit sa place au centre droit et soutint le ministère de Broglie contre les 363.

Son mandat lui fut renouvelé, le 14 octobre 1877, par 7 456 voix (14 715 votants, 17 886 inscrits), contre 7 212 à M. Marquiset ; mais cette élection ayant été invalidée par la nouvelle Chambre, M. Ricot échoua, le 27 janvier 1878, avec 6 325 voix contre 8 190 à l'élu républicain, M. Marquiset.

Il ne fut pas plus heureux le 21 août 1881, avec 6 576 voix contre 7 217 à M. Marquiset, député sortant, réélu.

Porté sur la liste conservatrice de la Haute-Saône, aux élections du 4 octobre 1885, il échoua encore avec 35 832 voix sur 73 595 votants.

Date de mise à jour: septembre 2017


Né le 5 mai 1826 à Paris, mort le 23 février 1902 à Dampierre-lès-Conflans (Haute-Saône).

Représentant de la Haute-Saône de 1871 à 1876.

Député de la Haute-Saône de 1876 à 1877.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 145.)

Après son échec de 1885, Ricot ne se représenta plus et reprit ses occupations de maître de forges à Varigney. C'est là, dans cette section de la commune de Dampierre-lès-Conflans, qu'il mourut le 23 février 1902, dans sa soixante-seizième année.