Ferdinand Mathieu

1819 - 1878

Informations générales
  • Né le 19 mars 1819 à Coblentz (Prusse rhénane - Royaume de Prusse)
  • Décédé le 4 janvier 1878 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, député de 1876 à 1877, né à Coblentz (Prusse rhénane, Royaume de Prusse) le 19 mars 1819, de parents français, mort à Paris (Seine) le 4 janvier 1878, il alla à l'Ecole centrale, entra comme ingénieur au Creuzot, et devint directeur des ateliers de construction, puis ingénieur en chef.

On lui dut, notamment, pour les ponts métalliques, pour les machines hydrauliques et pour les canons, des innovations remarquables qui lui valurent de nombreuses récompenses, la croix de la Légion d'honneur (1849), et la rosette d'officier (1862).

Elu, le 8 février 1871, représentant de Saône-et-Loire à l'Assemblée nationale, le 8e sur 12, par 67,658 voix, il vota en général avec la droite,

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- pour les lois constitutionnelles.

Aux élections du 20 février 1876, les électeurs d'Autun offrirent la candidature à M. Henri Schneider; celui-ci refusa, et présenta, à sa place M. Mathieu, qui fut élu, dans la 2e circonscription d'Autun, par 7,903 voix (12,493 votants, 16,565 inscrits), contre 3,525 voix à M. Ch. Merandon, avocat à Autun, et 1,056 à M. Robert, ancien instituteur. Il prit place au centre parmi les conservateurs libéraux, et vota l'ordre du jour de confiance au ministère de Broglie, le 23 juin 1877.

Après la dissolution de la Chambre, il échoua, le 14 octobre 1877, dans la même circonscription, avec 5,722 voix, contre 8,447 à l'élu, M. Emile Reyneau, républicain.