Henri, Louis, Jules Le Vaillant Du Douët

1831 - 1912

Informations générales
  • Né le 27 février 1831 à Bernières (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 9 novembre 1912 à Bernières (Seine-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député de 1876 à 1881, né à Bernières (Seine Inférieure) le 27 février 1831, il descendait, par sa mère, de la famille de Graville, illustrée par l'amiral de ce nom. Il épousa Mlle de Boutresse, petite-nièce des Chabrol.

Maire de Berniéres, conseiller d'arrondissement pour le canton de Bolbec, président de la Société d'agriculture de l'arrondissement du Havre, M. du Douet fut élu, le 20 février 1876, député de la 3e circonscription du Havre, par 5 275 voix sur 10 398 votants et 13 903 inscrits, contre 5 056 voix à M. Léry, républicain. M. du Douet siégea à droite, et soutint le ministère de Broglie-Fourtou.

Réélu comme candidat du gouvernement du 16 mai, après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877, par 6 575 voix sur 12 310 votants et 14 347 inscrits, cnutre 5 699 voix à M. Siegfried, républicain, il reprit sa place à droite, et vota contre les lois scolaires, contre les crédits du Tonkin, etc.

Aux élections générales du 21 août 1881, il échoua avec 5 615 voix contre 5 876 à M. Faure, républicain, élu.

Il ne s'est plus représenté.


Né le 27 février 1831 à Bernières (Seine-Inférieure), mort le 9 novembre 1912 à Bernières.

Député de Seine-Inférieure de 1876 à 1881

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 403).

Après son échec de 1881, Louis-Jules Henri Le Vaillant du Douët ne se représenta plus aux élections législatives. Il vécut dans une retraite studieuse à Bernières dont il fut maire de 1859 jusqu'à sa mort, survenue le 9 novembre 1912, à l'âge de 81 ans.