Joseph, Marie, Mélite Roullet de la Bouillerie
1822 - 1894
- Informations générales
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- Né le 26 mars 1822 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 24 septembre 1894 à Cheviré-le-rouge (Maine-et-Loire - France)
1822 - 1894
Neveu de François Marie Pierre Roullet de la Bouillerie qui avait été député sous la restauration, représentant à l'Assemblée nationale de 1871 et ministre en 1873, il est né à Paris, le 26 mars 1822, et mort à Cheviré-le-Rouge (Maine-et-Loire) le 24 septembre 1894.
Il s'occupa aussi d'affaires financières. Riche propriétaire dans le Maine-et-Loire, où il possède le château de la Roche-Hue, il fut élu par ce département, le 8 février 1871, représentant à l'Assemblée nationale, le 9e sur 11, avec 98 258 voix (120 174 votants, 151 588 inscrits) ; il prit place dans les rangs des légitimistes catholiques, s'inscrivit à la réunion des Réservoirs, signa la proposition de rétablissement de la monarchie, ainsi que l'adresse des députés conservateurs au pape en faveur du Syllabus, et vota :
- le 1er mars 1871, pour la paix ;
- le 16 mai, pour les prières publiques ;
- le 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil ;
- le 22 juillet, pour les pétitions des évêques « appelant l'attention du gouvernement sur la situation intolérable faite par le gouvernement italien au souverain pontife et sur la nécessité d'y porter remède » ;
- le 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, contre le retour de l'Assemblée à Paris ;
- le 24 mai 1873, pour la démission de Thiers.
Le lendemain de cette journée, M. de la Bouillerie fut appelé à faire partie du premier cabinet « de combat » formé par le maréchal de Mac-Mahon ; il y prit le portefeuille de l'Agriculture et du Commerce, mais il ne le conserva que jusqu'au mois de novembre 1873, le vote de la prorogation des pouvoirs du maréchal et de l'organisation du septennat ayant eu pour conséquence la retraite de M. de la Bouillerie et celle de M. Ernoul, ministre de la Justice. Il reprit alors sa place à la droite monarchique, protesta, en octobre 1874, dans la commission de permanence, contre la reconnaissance du gouvernement espagnol et contre le rappel de l'Orénoque.
À ce sujet, il dit : « Nous voyons avec douleur, comme catholiques et comme Français, que le dernier témoignage matériel du respect et de l'attachement de la France au Saint-Siège a disparu. Nous voyons que la politique suivie dans les deux questions est contraire à la dignité de la France et dangereuse pour ses intérêts. »
M. de la Bouillerie vota encore :
- le 16 mai 1874, contre le ministère de Broglie ;
- le 30 janvier 1875, contre l'amendement Wallon,
- et le 25 février, contre l'ensemble des lois constitutionnelles.
Il n'a pas fait partie d'autres législatures.
Date de mise à jour : février 2013