Pierre, Paul dit Léopold Hulin

1812 -

Informations générales
  • Né le 23 septembre 1812 à Richelieu (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 11 juin 1875
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Richelieu (Indre-et-Loire) le 23 septembre 1812, de Pierre Michel Hulin, docteur en médecine et de Victoire Laurance, il se fit recevoir licencié en droit, entra comme auditeur au conseil d'Etat, puis fut nommé sous-préfet ; il exerçait ces fonctions à Saint-Amand (Cher) en 1846, et sut conjurer en partie par sa prévoyance la crise suscitée par la cherté des grains et par les inondations.

Conseiller général en 1851, marié à la fille de M. Laurence, ancien député des Landes, il établit, dans le parc du vieux château de Richelieu dont il était propriétaire, d'importantes usines, et reçut, comme chimiste, une médaille d'or à l'exposition de 1867.

Maire de Richelieu, il fut inscrit, aux élections du 8 février 1871 pour l'Assemblée nationale, sur la liste conservatrice d'Indre-et-Loire, et fut élu représentant de ce département, le 3e sur 6, par 53 692 voix (73 000 votants, 96 790 inscrits). Le 8 octobre de la même année, il fut appelé à représenter au conseil général d'Indre-et-Loire le canton de Richelieu.

À l'Assemblée, M. Hulin siégea au centre droit et vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant,
- contre la dissolution,
- pour la chute de Thiers au 24 mai,
- pour la loi des maires,
- pour l'état de siège, etc.,
- et contre les lois constitutionnelles.

La carrière parlementaire de M. Hulin fut brusquement interrompue avant la fin de la législature. Ses affaires industrielles se trouvant compromises, il fut déclaré en faillite, et, par suite, déclaré « déchu de sa qualité de membre de l'Assemblée nationale ». Cette déchéance fut prononcée conformément à la loi, par l'Assemblée elle-même, sur un court rapport de M. Lepetit, dans la séance du 11 juin 1875.

Date de mise à jour: juillet 2017