Alexandre Courbet-Poulard

1815 - 1883

Informations générales
  • Né le 12 mars 1815 à Abbeville (Somme - France)
  • Décédé le 11 décembre 1883 à Abbeville (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Somme
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Abbeville (Somme), le 12 mai 1815, mort à Abbeville, le 11 décembre 1883, il était fils d'un fabricant de draps ; après avoir fait ses études à l'institution de Saint-Ricquier et à Paris, il succéda à son père, devint, dès 1845, juge au tribunal de commerce d'Abbeville, puis conseiller municipal (1847), conseiller général (1858), et chevalier de la Légion d'honneur (16 août 1863).

Un certain nombre d'électeurs d'Abbeville posèrent, le 24 mai 1869, sa candidature indépendante au Corps législatif dans la 2e circonscription de la Somme ; il échoua avec 6 230 voix contre 17 521 données au candidat officiel, député sortant, M. Senéca, et, fut appelé, la même année, par le gouvernement, comme commissaire spécial, au conseil supérieur du commerce chargé de l'enquête relative aux traités de 1860.

Maire d'Abbeville, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Somme à l'Assemblée nationale, le 7e sur 11, par 95 197 voix sur 123 345 votants et 167 374 inscrits. Il prit place à droite, fit souvent partie des commissions, fut un des cinq représentants qui demandèrent, le 10 mars 1871, la translation de l'Assemblée à Versailles, proposa la retenue ordinaire de 5 /00 sur l'indemnité des représentants, la réduction en matière de faillite du privilège du propriétaire de l'immeuble (adopté le 12 février 1872), l'interprétation rigoureuse de l'art. 74 du Code civil sur les conditions de domicile exigées pour le mariage, signa, le 24 mai 1873, l'ordre du jour motive présenté par M. Ernoul (V. ce nom), et vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour la démission de Thiers,
- pour la circulaire Pascal,
- pour l'arrêté contre les enterrements civils,
- pour le septennat,
- pour le maintien de l'état de siège,
- pour le ministère de Broglie,
- contre le retour du Parlement à Paris,
- contre la dissolution,
- contre les lois constitutionnelles.

Aux élections du 20 février 1876, il échoua, dans la 1re circonscription d'Abbeville, avec 6 440 voix contre 8 804 accordées à l'élu, M. Labitte, et renonça dès lors à la vie politique.

On a de lui des publications sur les Biens communaux, la Marine, les Octrois, les Chemins de fer, et de nombreux articles dans le Dictionnaire du commerce.