Jacques, Etienne de Laurenceau

1815 - 1873

Informations générales
  • Né le 10 janvier 1815 à Poitiers (Vienne - France)
  • Décédé le 5 septembre 1873 à Vouillé (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Vienne
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 5 septembre 1873
Département
Vienne
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849 et en 1871, né à Poitiers (Vienne) le 10 janvier 1815, mort à Vouillé (Vienne) le 5 septembre 1873, il et le fils d'un ancien maire de la ville de Poitiers sous la Restauration, riche propriétaire en Poitou, marié à une nièce d'Hyde de Neuville ministre de Charles X.

Il fut élu, après la révolution de 1848, conseiller municipal de Poitiers, conseiller général du canton de Vouillé (1848-1867), puis, le 13 mai 1849, représentant de la Vienne à l'Assemblée législative, le 4e sur 6, par 33 055 voix (55 712 votants, 87 090 inscrits).

D'opinions légitimistes, il fit d'abord partie de la minorité monarchique pour laquelle le prince Louis-Napoléon n'était que l'instrument d'une prochaine restauration, et interpella le gouvernement pour demander que le repos du dimanche fût rigoureusement observé. Hostile à la politique particulière de l'Elysée depuis la revue de Satory et la destitution du général Changarnier, il était, le 2 décembre, à la mairie du Xe arrondissement, parmi les 220 représentants qui, sur la proposition de Berryer, votèrent la déchéance de Louis-Napoléon ; il fut interné pendant quelques jours au Mont-Valérien. Remis en liberté, il revint en Poitou et sembla renoncer à la politique .

Après la chute de l'Empire, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Vienne à l'Assemblée nationale, le 4e sur 6, par 55 417 voix (62 819 votants, 95 858 inscrits). Il fut un des quinze membres choisis pour accompagner à Versailles, lors de la discussion des préliminaires de la paix, MM. Thiers et Jules Favre.

À l'Assemblée, M. Laurenceau prit place à droite, fit partie de plusieurs commissions, vota pour la paix, contre le retour à Paris, contre l'amendement Barthe, et mourut au mois de septembre 1973. Il fut remplacé par M. Lepetit.