Charles, Louis, Baptiste Lebreton

1800 -

Informations générales
  • Né le 15 décembre 1800 à Ploërmel (Morbihan - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Finistère
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876
Département
Finistère
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1871, né à Ploërmel (Morbihan) le 15 décembre 1800, fils d'un percepteur de Pleyben (Finistère), il entra comme élève chirurgien de marine à l'Ecole de Brest en 1824, servit à bord de la Guerrière, et, après avoir été reçu docteur à Paris en 1834, se fixa comme médecin à Pleyben. D'opinions libérales, il devint dans sa région le correspondant du National et fut chargé de recueillir les souscriptions pour les délits de presse et les détenus politiques.

Elu, le 23 avril 1848, représentant du Finistère à l'Assemblée constituante, le 5e sur 15, par 99 416 voix, il fut secrétaire du comité de la marine, et vota en général avec le parti du National :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome.

Adversaire modéré mais très ferme de la politique de l'Elysée, il ne fut pas réélu à la Législative et reprit en Bretagne l'exercice de sa profession.

Il ne reparut au parlement qu'après l'Empire. Il échoua d'abord dans le Finistère aux élections du 8 février 1871, comme candidat républicain, avec 38 774 voix sur 76 088 votants ; mais il fut élu, à l'élection complémentaire du 2 juillet suivant, dans le même département, le 3e sur 4 de la liste républicaine, par 58 331 voix (93 916 votants, 169 980 inscrits). Il se fit inscrire à la gauche républicaine et vota :

- pour le retour à Paris,
- pour la dissolution,
- pour la proposition du centre gauche,
- contre la démission de Thiers,
- contre la prorogation des pouvoirs du maréchal,
- contre la loi des maires.

Conseiller général du canton de Pleyben (Finistère), du 8 octobre 1871, il rentra dans la vie privée après la dissolution de l'Assemblée nationale.