Pierre, Frédéric Mettetal

1814 - 1879

Informations générales
  • Né le 28 septembre 1814 à Glay (Doubs - France)
  • Décédé le 18 avril 1879 (Lieu de décès inconnu)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Doubs
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Glay (Doubs) le 28 septembre 1814, mort le 18 avril 1879, issu d'une famille apparentée à Guizot, il entra à la préfecture de police, et devint chef de la 1re division, au service judiciaire, économique et contentieux, vers la fin du règne de Louis-Philippe.

L'Empire lui conserva cette situation, sans lui donner d'avancement. Au 4 septembre 1870, il prit la direction de la préfecture de police, et la remit ensuite à M. de Kératry, qui le garda auprès de lui. Mais lorsque M. Antonin Dubost, ancien rédacteur à la Marseillaise, devint secrétaire général, il donna sa démission, et se retira dans ses propriétés du Doubs.

Elu, comme conservateur libéral, sous le patronage de Thiers, le 8 février 1871, représentant du Doubs à l'Assemblée nationale, le 6e et dernier, par 23,031 voix (53,134 votants, 81,915 inscrits), il prit place au centre droit, fit partie de la réunion Feray, et vota:

- pour les préliminaires de paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat.

Les journaux bonapartistes l'ayant alors proposé pour la préfecture de police, il répudia les doctrines de ce parti, coopéra aux tentatives de restauration monarchique, et se prononça, contre l'amendement Wallon et contre les lois constitutionnelles.

Membre du consistoire de l'Eglise réformée de Paris depuis 1850, il assista en cette qualité au synode général de l'Eglise réformée de France en juin 1872, et soutint l'orthodoxie autoritaire de M. Guizot. Officier de la Légion d'honneur, et décoré de plusieurs ordres étrangers.

M. Mettetal échoua, le 30 janvier 1876, comme candidat au Sénat dans le Doubs, avec 312 voix sur 706 votants. Il renonça dès lors à la vie politique.