Jean-Baptiste, Eugène Murat-Sistrières

1801 - 1880

Informations générales
  • Né le 28 avril 1801 à Vic-sur-cère (Cantal - France)
  • Décédé le 24 novembre 1880 à Vic-sur-cère (Cantal - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Cantal
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 28 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Cantal
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Cantal
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, en 1849 et en 1871, né à Vic-sur-Cère (Cantal) le 28 avril 1801, mort à Vic-sur-Cère le 24 novembre 1880, fils d'un général de la République et de l'Empire, il entra en 1817 à l'Ecole polytechnique, en 1819 à l'Ecole d'application de Metz, parvint au grade de capitaine d'artillerie et quitta l'armée en 1836, pour se retirer à Vic, dans ses propriétés.

Il avait échoué comme candidat libéral aux élections législatives dans le 2e collège du Cantal (Aurillac), le 5 juillet 1831, avec 131 voix contre 184 à l'élu, M. Bonnefons, puis, le 21 juin 1834, avec 103 voix contre 170 au député sortant réélu.

Il fit une nouvelle tentative également malheureuse, le 1er août 1846, et obtint, cette fois, 150 voix contre 290 à M. Bonnefons, élu, et 92 à M. Saphary.

La révolution de 1848 lui ouvrit la carrière politique. Elu, le 23 avril 1848, représentant du Cantal à l'Assemblée constituante, le 3e sur 7, par 23 381 voix (44 104 votants, 61 630 inscrits), il fut membre du comité des finances, et vota :

- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail.

À partir de cette époque, il est porté en congé ou absent.

Réélu représentant du même département (13 mai 1849) à l'Assemblée législative, le 2e sur 5, par 20 148 voix (34 568 votants, 62 957 inscrits), il se prononça, avec la majorité monarchiste :

- pour l'expédition de Rome,
- pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- pour la loi du 31 mai sur le suffrage universel.

Il ne se rallia pas à la politique particulière du prince-président, et quitta la vie publique lors du coup d'Etat de 1851 : il cessa même d'appartenir au Conseil général du Cantal.

Après s'être tenu à l'écart pendant toute la durée de l'Empire, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de son département à l'Assemblée nationale, le 4e sur 5, par 14 714 voix (35 107 votants, 59 650 inscrits) ; rallié à la République conservatrice, il siégea au centre gauche, appuya le gouvernement de Thiers, et vota :

- pour la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- contre la pétition des évêques,
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre le service de trois ans,
- contre la chute de Thiers au 24 mai,
- contre le septennat, l'état de siège, la loi des maires,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il se retira de la vie publique après la législature.

Date de mise à jour: mars 2016