François Ducuing

1817 - 1875

Informations générales
  • Né le 23 mai 1817 à Izaux (Hautes-Pyrénées - France)
  • Décédé le 2 octobre 1875 à Asnières (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 2 octobre 1875
Département
Hautes-Pyrénées
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Izaux (Hautes-Pyrénées) le 23 mai 1817, mort à Asnières (Seine) le 2 octobre 1875, il entra dans le journalisme et appartint à la rédaction de l'Opinion nationale.

Membre du jury de l'Exposition universelle de 1867, il dirigea encore, sous l'Empire, le journal l'Universel, qui publia pour la première fois, sous le pseudonyme d'Alceste, des lettres politiques qui firent quelque bruit.

Aux élections du 8 février 1871, pour l'Assemblée nationale, M. F. Ducuing se présenta, comme républicain conservateur, dans le département des Hautes-Pyrénées, qui l'élut, le 5e et dernier, par 15,706 voix (42,776 votants, 67,003 inscrits). Il siégea au centre gauche, appuya la politique de Thiers, déposa un certain nombre de propositions et prit une part assez active aux discussions financières, économiques et agricoles. C'est dans un comice agricole, en 1872, qu'il s'exprima en ces termes : « La République, telle que nous la voulons et telle que nous la ferons, ne menace aucun intérêt légitime. Elle est conservatrice, puisqu'elle veut fermer à tout jamais l'ère des révolutions en rendant le pouvoir inaccessible aux coups de force et en ne permettant plus qu'une majorité violente se substitue à la volonté légalement exprimée de la majorité du pays... » M. Ducuing s'abstint dans la question des prières publiques. Il vota:

- pour la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour le retour à Paris,
- contre la démission de Thiers,
- contre le gouvernement du 24 mai,
- contre l'état de siège
- et contre la loi des maires,
- pour les amendements Wallon et Pascal Duprat
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il mourut peu de temps avant la fin de la législature (octobre 1875). Conseiller général des Hautes-Pyrénées, et chevalier de la Légion d'honneur sous l'Empire. Il a collaboré à la Revue des Deux-Mondes. On lui doit, comme économiste, divers ouvrages techniques, parmi lesquels : l'Ordre du jour, questions sociales (1848). - De l'organisation du crédit en France (1864). - Assainissement de Paris (1875), etc.