Ferdinand Ducarre
1819 - 1883
- Informations générales
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- Né le 21 novembre 1819 à Lhuis (Ain - France)
- Décédé le 1er juillet 1883 à Lyon (Rhône - France)
1819 - 1883
Représentant en 1871, né à Lhuis (Ain) le 24 novembre 1819, mort à Lyon (Rhône) le 1er juillet 1883, il s'adonna à la chimie et créa à Lyon, en 1840, une fabrique de toiles cirées qui devint par la suite une importante manufacture de toiles imperméables.
Conseiller municipal de Lyon (mai 1848) et secrétaire du conseil, il donna sa démission au coup d'Etat du 2 décembre 1851, déclina toute candidature pendant la durée de l'Empire, et fut plusieurs fois inquiété sous prévention de propagande républicaine. Un grave accident dans son usine faillit lui coûter la vie en 1859; il resta défiguré. Elu à nouveau conseiller municipal de Lyon (15 septembre 1870), il se montra l'adversaire de la Commune séparatiste proclamée à Lyon, mais proposa la mise sous séquestre des propriétés des congrégations religieuses de la ville.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant du Rhône à l'Assemblée nationale, le 1er sur 13, par 78 621 voix, sur 117 523 votants et 185 134 inscrits, prit place à la gauche républicaine, prononça, lors de la discussion de la loi sur l'Internationale, un discours d'une modération remarquée, et proposa un « impôt sur le chiffre des affaires du commerce et de l'industrie », qui fut vivement combattu par M. Thiers, et qui fut repoussé par 413 voix contre 299 (15 Juillet 1872). Le conseil municipal de Lyon protesta contre sa déposition à la commission d'enquête sur les événements de Lyon au 18 mars. M. Ducarre prit part aux discussions sur la nomination des maires, sur le travail des enfants dans les manufactures, et fut rapporteur de plusieurs commissions industrielles. Il vota :
- pour la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- pour la dissolution de l'Assemblée,
- pour l'amendement Wallon,
- pour l'amendement Pascal Duprat,
- pour les lois constitutionnelles.
Il s'était abstenu sur les prières publiques, sur l'arrêté contre les enterrements civils, sur le ministère de Broglie, sur le retour du parlement à Paris.
Il refusa de se représenter aux élections du 20 février 1876.