Henri, Auguste Varroy

1826 - 1883

Informations générales
  • Né le 25 mars 1826 à Vittel (Vosges - France)
  • Décédé le 23 mars 1883 à Les Forges (Vosges - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879
Sénateur
du 5 janvier 1879 au 23 mars 1883

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1883, ministre, né à Vittel (Vosges) le 25 mars 1826, mort à La Camerelle, commune des Forges (Vosges) le 23 mars 1883, il entra à l'Ecole polytechnique en 1843, devint « major de tête » avec le n° 1, en sortit le premier en 1846, et passa à l'Ecole des ponts et chaussées où il fut aussi, à sa sortie, en 1849, le premier de la promotion.

Nommé ingénieur ordinaire le 29 octobre 1849, il fut attaché aux travaux de la régularisation du Rhin jusqu'en 1860, construisit (1860-1866) le chemin de fer de Lunéville à Saint-Dié et des lignes d'intérêt local dans la Meurthe et devint, en 1869, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Nancy.

Il était déjà connu comme républicain, lorsqu'il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Meurthe à l'Assemblée nationale, le 1er sur 8, par 64 745 voix, sur 83 223 votants et 120 231 inscrits.

Il prit place à gauche, donna sa démission le 3 mars, après le vote des préliminaires de paix, la retira le 20 mars, sur une décision conforme de l'Assemblée, parla :
- sur le conseil supérieur de l'instruction publique,
- sur l'impôt du sol,
- sur les chemins de fer,
- contre le septennat,
- contre l'admission à titre définitif des princes d'Orléans dans l'armée.

Il vota :
- contre la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- contre la pétition des évêques,
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour le service de trois ans,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.

Conseiller général du canton est de Nancy, le 8 octobre 1871, puis président de ce conseil, il fut élu, le 30 janvier 1876, sénateur de ce département par 396 voix sur 667 votants il fut plusieurs fois rapporteur du budget, membre et rapporteur de la plupart des commissions de travaux publics, et fut réélu sénateur, au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, par 546 voix sur 657 votants.

Appelé au ministère des Travaux publics dans le nouveau cabinet Freycinet, le 24 décembre 1879, il tomba avec ce ministère, le 22 septembre 1880, et reprit le portefeuille des Travaux publics dans le second cabinet Freycinet, du 30 janvier au 6 août 1882.

Il mourut six mois après.

Chevalier de la Légion d'honneur (1864).

On a de lui : Chemin de fer d'intérêt local, Avricourt-Blamont-Cirey (1875).

Date de mise à jour: septembre 2017