Michel, Marcellin Vétillart

1820 - 1884

Informations générales
  • Né le 28 octobre 1820 à Pontlieue (Sarthe - France)
  • Décédé le 29 septembre 1884 à Le mans (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Sarthe
Groupe
Centre droit

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 7 janvier 1882

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1882, né à Pontlieue (Sarthe) le 28 octobre 1820, mort au Mans (Sarthe) le 29 septembre 1884, il créa à Pontlieue une importante fabrique pour les blanchiments des toiles et des cotons, y appliqua les procédés qu'il avait étudiés en Ecosse et en Irlande, et fut maire de Pontlieue de 1860 à 1865, date de la réunion de cette commune à celle du Mans.

Conseiller général de la Sarthe (1863), conseiller municipal du Mans (1865), adjoint au maire (1870), juge au tribunal de commerce, président de la chambre de commerce, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Sarthe à l'Assemblée nationale, le 1er sur 9, par 57,834 voix (84,400 votants, 135,095 inscrits), prit place à droite, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs et au cercle Colbert, et vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- contre le service des trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Réélu, le 8 octobre 1871, conseiller général du 1er canton du Mans, il échoua au renouvellement de 1874, et devint, le 30 janvier 1876, sénateur de la Sarthe, par 294 voix (459 votants). Il prit de nouveau place à droite, vota, en juin 1877, la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie, repoussa ensuite le projet de loi sur l'enseignement supérieur, combattit de ses votes la politique scolaire et coloniale de la majorité, et échoua, au renouvellement triennal de 1882, avec 204 voix sur 455 votants.

Il a publié des articles de chimie industrielle dans le Recueil de la Société des sciences et arts de la Sarthe, a fait adopter par l'administration de la marine son procédé d'analyse des tissus, et fait paraître : Etudes sur les fibres végétales textiles.