Mathieu, Claude Salneuve
1815 - 1889
- Informations générales
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- Né le 15 janvier 1815 à Aigueperse (Puy-de-Dôme - France)
- Décédé le 17 septembre 1889 à Vensat (Puy-de-Dôme - France)
1815 - 1889
Représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1889, né à Aigueperse (Puy-de-Dôme) le 15 janvier 1815, mort à Vensat (Puy-de-Dôme) le 17 septembre 1889, il fit ses études au collège Bourbon, fut reçu licencié en droit en 1836, et docteur en 1841.
Inscrit au barreau de Riom la même année, il entra dans la magistrature, le 28 février 1847, comme juge-suppléant au tribunal de Riom, devint successivement substitut, procureur de la République, juge, puis juge d'instruction à Riom, et, le 21 octobre 1865, vice-président du tribunal de Clermont-Ferrand. Lors du procès de l'Indépendant du centre, poursuivi pour la part qu'il avait prise à la souscription Baudin (1869), M. Salneuve prononça l’acquittement de ce journal.
Au 4 septembre 1870, il refusa le poste de procureur-général, fut président du comité de la défense dans son département, obtint, sans être élu, le 8 février 1871, comme candidat à l'Assemblée nationale dans le Puy-de-Dôme, 39,576 voix sur 96,000 votants, et, à l'élection complémentaire du 2 juillet suivant, motivée par la démission de M. Girot-Pouzol, fut élu représentant du Puy-de-Dôme, par 67,743 voix sur 92,015 votants et 170,459 inscrits, contre 22,985 à M. Auberjon, conservateur. Il prit place à la gauche républicaine, soutint la politique de Thiers, et vota:
- contre la pétition des évêques,
- contre le pouvoir constituant,
- pour le service de trois ans,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Il avait été admis à la retraite comme magistrat, le 8 août 1874, avec le titre de vice-président honoraire. Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur du Puy-de-Dôme par 286 voix sur 569 votants. Il siégea à gauche dans la Chambre haute, soutint la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, fut réélu, au renouvellement triennal du 8 janvier 1882, par 421 voix sur 564 votants, se prononça pour l'expulsion des princes, et, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.
On a de lui : Le respect de la loi sous la République (1877) ; Des lois constitutionnelles et de leur application (1875).
Date de mise à jour: septembre 1889