Pierre, François, Léon Duchesne de La Sicotière

1812 - 1895

Informations générales
  • Né le 3 février 1812 à Valframbert (Orne - France)
  • Décédé le 1er mars 1895 à Alençon (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Orne
Groupe
Centre droit

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 7 janvier 1882
Sénateur
du 8 janvier 1882 au 3 janvier 1891
Sénateur
du 4 janvier 1891 au 1er mars 1895

Biographies

Représentant en 1871 et membre du Sénat, né à Valframbert (Orne) le 3 février 1812, il fit ses études à Alençon, et son droit à Caen, et se fit inscrire en 1835 au barreau d'Alençon dont il fut plusieurs fois bâtonnier.

Il s'occupa surtout de travaux d'érudition et d'histoire, devint conseiller municipal d'Alençon (1862), conseiller d'arrondissement (1845), et donna sa démission au coup d'Etat de 1851. Conseiller général du canton ouest d'Alençon en 1862, il se présenta, comme candidat indépendant au Corps législatif, le 24 mai 1869, dans la 1re circonscription de l'Orne, où il échoua avec 9,522 voix contre 12,212 à M. Grollier et 1,760 au baron Leguay.

Le 8 février 1871, il fut élu représentant de l'Orne à l'Assemblée nationale, le 2e sur 8, par 57,820 voix (65,515 votants, 123,713 inscrits). Il prit place au centre droit, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs, fut rapporteur du projet de loi sur l'ivresse publique, de l'enquête sur la situation de l'Algérie, et vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation de lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,

(s'abstint sur la démission de Thiers),

- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,

(s'abstint sur l'amendement Wallon),

- et pour les lois constitutionnelles.

Elu sénateur de l'Orne, le 30 janvier 1876, par 374 voix (595 votants), il siégea de nouveau à droite et vota pour la dissolution de la Chambre demandée, en juin 1877, par le ministère de Broglie.

Réélu, au renouvellement triennal du Sénat du 8 janvier 1882, par 332 voix (583 votants), il continua de siéger dans la minorité conservatrice, et combattit la politique scolaire et coloniale des ministères républicains ; il s'est prononcé, en dernier lieu,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889),
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.

Président, depuis 1843, de la Société des Antiquaires de Normandie, membre de plusieurs sociétés savantes, correspondant du ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, M. de la Sicotiére a publié un grand nombre d'ouvrages d'histoire et d'archéologie, et a collaboré au journal le Droit, aux Supercheries littéraires de Quérard, à la Revue des questions historiques, au Bulletin monumental, etc.


Né le 3 février 1812 à Valframbert (Orne), décédé le 1er mars 1895 à Alençon (Orne).

Sénateur de l'Orne de 1876 à 1895.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 316 (à SICOTIÈRE.)

Il fut réélu le 4 janvier 1891 au Sénat avec 524 voix sur 931 votants.

En 1892, il fut élu président de la commission fixant le régime de l'exploitation des mines de fer communales de Rancié, dans l'Ariège. L'année suivante, il présida la commission chargée de l'examen de la proposition de loi portant modification aux lois du 21 juillet 1881 et du 4 août 1884 relatives aux ventes et aux échanges d'animaux domestiques. En 1894, il présenta divers rapports sur des questions d'intérêt local.

II mourut le 1er mars 1895 à Alençon, âgé de 83 ans.