Charles, Louis de Ravinel

1839 - 1905

Informations générales
  • Né le 30 octobre 1839 à Nancy (Meurthe - France)
  • Décédé le 27 octobre 1905 à Nossoncourt (Vosges - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Vosges
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Nancy (Meurthe) le 30 octobre 1839, fils de Louis félix Dieudonné de Ravinel qui avait été représentant en 1849 et député au corps législatif, il entra dans l'administration des finances et fut nommé inspecteur en 1865.

Il fut révoqué en 1867, pour avoir posé sa candidature d'opposition au Corps législatif dans la 3e circonscription des Vosges, en remplacement de son père décédé, et bien qu'il eût échoué, le 9 novembre, avec 13,190 voix contre 13,735 à l'élu, M. Gélyot. Il ne fut pas plus heureux, le 24 mai 1869, avec 14,983 voix contre 16,296 à l'élu, M. Gélyot, député sortant.

Maire de Nossoncourt et ancien conseiller général des Vosges sous l'Empire, il fut élu représentant de ce département à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, le 8e et dernier, par 32,476 voix (58,175 votants, 119,746 inscrits). Il prit place au centre droit, s'abstint sur la paix, et vota:

- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

L'un des premiers, il demanda la validation de l'élection des princes, soutint le pouvoir constituant de l'Assemblée, combattit le retour à Paris, et, à cette occasion, proposa de transférer à Versailles les administrations et les services publics. Cette proposition, qui donna lieu à un vif débat, ne fut pas adoptée.

M. de Ravinel ne reparut pas dans les assemblées parlementaires : il échoua en effet, le 20 février 1876, dans l'arrondissement d'Epinal, avec 8,514 voix contre 12,809 à l'élu, M. Jeanmaire, républicain; le 14 octobre 1877, dans l'arrondissement de Saint-Dié, avec 8,729 voix contre 13,230 à l'élu, M. Jules Ferry; comme candidat au Sénat dans les Vosges, le 8 janvier 1882, avec 173 voix sur 605 votants; et, porté sur la liste conservatrice de ce département aux élections législatives du 4 octobre 1885, il échoua encore avec 34,088 voix sur 87,635 votants.

Date de mise à jour: septembre 2017