Marie, Théophile de Rodez-Bénavent

1817 - 1883

Informations générales
  • Né le 27 août 1817 à Montpellier (Hérault - France)
  • Décédé le 13 septembre 1883 à Cazilhac (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Hérault
Groupe
Extrême-droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1879, né à Montpellier (Hérault) le 27 août 1817, mort au château de Valmarie, commune de Cazilhac (Hérault) le 13 septembre 1883, descendant en ligne directe de l'ancienne maison des comtes souverains de Rodez, riche propriétaire, un des membres les plus en vue du parti légitimiste dans l'Hérault, il s'occupa d'agriculture sous le second empire, se mêla aux luttes électorales, et fonda à Montpellier, en 1869, le journal l'Union nationale.

Conseiller municipal de Montpellier (août 1870), conseiller d'arrondissement de Ganges, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de l'Hérault à l'Assemblée nationale, le 8e et dernier, par 49,404 voix (88,483 votants, 141,397 inscrits). Il prit place à l'extrême-droite, fit partie de la réunion des Réservoirs, signa l'adresse des députés syllabistes au pape, adhéra à la proposition de M. La Rochefoucauld demandant le rétablissement de la monarchie, fut membre des commissions chargées de l'enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale, sur la situation des classes ouvrières, parla sur les nouvelles lignes concédées à la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée, fit voter un amendement tendant à déclarer d'utilité publique l'embranchement de Quissac à Montpellier pour favoriser l'exploitation des bassins houillers d'Alais et de la Grande combe, et vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon
- et contre les lois constitutionnelles.

Réélu conseiller général du canton de Ganges en octobre 1874, il fut candidat à un siège de sénateur inamovible pour lequel il n'obtint que 329 voix, et fut élu sénateur de l'Hérault, le 30 janvier 1876, par 221 voix (416 votants). Il prit de nouveau place à droite et vota pour la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Ayant échoué au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, avec 139 voix sur 418 votants, il ne se représenta plus.