Charles, Louis, Narcisse Boduin

1808 - 1895

Informations générales
  • Né le 21 février 1808 à Pecquencourt (Nord - France)
  • Décédé le 22 novembre 1895 à Valenciennes (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 juin 1869 au 4 septembre 1870
Département
Nord
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Nord
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1869 à 1870, représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Pecquencourt (Nord), le 21 février 1808, il fit son droit à Paris, s'inscrivit au barreau de Douai, puis exerça les fonctions de notaire à Valenciennes.

Devenu notaire honoraire, il fut nommé administrateur de diverses sociétés, se présenta aux élections du mai-juin 1869, comme candidat indépendant, dans la 6e circonscription du Nord, et fut élu au second tour, le 6 juin, par 14 439 voix sur 25 852 votants et 33 540 inscrits, contre le candidat officiel, M. Dehaynin, qui n'obtint que 11 335 voix. Il ne vota pas la déclaration de guerre à la Prusse et s'associa aux propositions du « tiers-parti ».

À l'Assemblée nationale, où il fut élu représentant du Nord, le 8 février 1871, le 5e sur 8, par 213 778 voix (262 927 votants, 326 440 inscrits), M. Boduin siégea au centre droit, et vota le plus souvent avec les monarchistes, bien qu'il eût, dans un discours prononcé au mois d'octobre 1872, fait une demi-adhésion à la République conservatrice :

« Je serai le premier, disait-il, à sacrifier les convictions de toute ma vie au bien de mon pays, s'il veut manifestement continuer à vivre sous le régime d'une République librement acceptée après l'essai loyal que nous en avons fait en honnêtes gens. »

M. Boduin vota :
- le 1er mars 1871, pour la paix ;
- le 16 mai, pour les prières publiques ;
- le 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil ;
- le 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, pour le retour de l'Assemblée à Paris ;
- le 24 mai 1873, pour la démission de Thiers ;
- le 19-20 novembre, pour le septennat ;
- le 4 décembre, pour le maintien de l'état de siège ;
- le 20 janvier 1874, pour la loi des maires ;
- le 16 mai, pour le ministère de Broglie ;
- le 30 janvier 1875, contre l'amendement Wallon ;
- le 25 février, pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il n'a pas fait partie d'autres législatures.