Jean-Baptiste, Stanislas Boffinton
1817 - 1899
- Informations générales
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- Né le 27 août 1817 à Bordeaux (Gironde - France)
- Décédé le 11 décembre 1899 à Arcachon (Gironde - France)
1817 - 1899
Représentant à l'Assemblée nationale en 1873, membre du Sénat de 1876 à 1885, né à Bordeaux (Gironde), le 27 août 1817, il commença par être commis-voyageur, puis entra dans l'administration sous la présidence de L.-N. Bonaparte comme sous-préfet de Jonzac, et après avoir occupé successivement les sous-préfectures de Saintes et d'Alais, devint, sous l'Empire, préfet de la Charente-Inférieure, puis des Basses-Pyrénées et de la Dordogne.
Il passa pour pratiquer largement la candidature officielle ; serviteur dévoué du gouvernement, il s'efforçait en 1869, dans une circulaire aux électeurs, de les prémunir contre les « promesses des agents de désordre qui intimident les fonctionnaires. »
La révolution du 4 septembre 1870 écarta M. Boffinton des fonctions publiques, jusqu'en 1873. A cette époque, le 11 mai, il se présenta dans la Charente-Inférieure, en remplacement de M. Chasseloup-Laubat, comme candidat conservateur, partisan de la liberté commerciale. Il évitait de mettre en avant ses préférences bien connues pour le régime impérial, et se bornait à dire dans sa profession de foi : « Homme d'ordre avant tout, je soutiendrai avec énergie une politique ferme et résolue qui seule peut nous préserver de la ruine sociale, et je demanderai que la France directement consultée désigne elle-même dans la plénitude de ses droits la forme définitive de son gouvernement. »
Il fut élu par 51,050 voix sur 99,242 votants et 141,396 inscrits, contre 47.127 voix accordées au candidat républicain, M. Rigaud. Les légitimistes du département avaient voté pour M. Boffinton, qui, à l'Assemblée, siégea à droite, dans le groupe de l'appel au peuple, et vota le plus souvent avec les conservateurs, sauf dans la question de la loi de 1875 sur l'enseignement supérieur, qu'il repoussa, et dans quelques autres circonstances. Il se prononça : le 24 mai 1873, pour la démission de Thiers, s'abstint, les 19-20 novembre, sur la prorogation des pouvoirs du maréchal Mac-Mahon, ainsi que le 20 janvier 1874, sur la loi des maires, et vota, le 16 mai 1874, contre le ministère de Broglie; le 30 janvier 1875, contre l'amendement Wallon, et le 11 février, pour l'amendement Pascal Duprat, tendant à faire élire le Sénat par le suffrage universel ; il rejeta, le 25 février, l'ensemble des lois constitutionnelles. M. Boffinton s'était rendu, le 16 mars 1874, à Chislehurst, pour saluer le prince impérial, le jour de sa majorité.
Élu, le 30 janvier 1876, sénateur de la Charente-Inférieure, par 341 voix sur 583 votants, il siégea pendant neuf ans à la droite sénatoriale et vota constamment avec elle. Il échoua au renouvellement de janvier 1885, avec 186 voix sur 1,036 votants. Le moins favorisé des candidats républicains élus, M. Combes, obtint 538 voix. M. Boffinton représente au conseil général de la Charente-Inférieure le canton de Saint-Genies. Officier de la Légion d'honneur, du 10 août 1863.
Date de mise à jour: juin 2017
Né le 27 août 1817 à Bordeaux (Gironde), mort le 11 décembre 1899 à Arcachon (Gironde).
Représentant de la Charente-Inférieure à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876. Sénateur de la Charente-Inférieure de 1876 à 1885. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p, 356).
Après son échec au renouvellement du 25 janvier 1885 où il fut remplacé par M. Barbedette, il se retira de la vie politique et mourut à Arcachon le 11 décembre 1899, à 82 ans.