Frédéric,Armand, Alexandre de Pioger
1816 - 1902
- Informations générales
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- Né le 1er août 1816 à Saint-vincent-sur-oust (Morbihan - France)
- Décédé le 26 avril 1902 à Saint-vincent-sur-oust (Morbihan - France)
1816 - 1902
Représentant en 1848, en 1849 et en 1871, né à Saint-Vincent (Morbihan) le 1er août 1816, mort à Saint-Vincent le 26 avril 1902, d'une famille d'ancienne noblesse de Vannes, il fit ses études à Pontlevoy, son droit à Rennes, et fut reçu avocat en 1838.
Il ne plaida pas et collabora aux journaux catholiques et légitimistes de la région opposés au gouvernement de Louis-Philippe.
Elu, le 23 avril 1848, représentant du Morbihan à l'Assemblée constituante, le 7e sur 12, par 60,903 voix (105,877 votants, 123,200 inscrits), il fit partie du comité de l'instruction publique et vota en général avec la droite:
- contre le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome.
Après le 10 décembre, il avait soutenu la politique du prince Louis-Napoléon.
Réélu par le même département à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 7e sur 10, par 55,020 voix (86,060 votants, 127,169 inscrits), il prit place dans la majorité, combattit les idées républicaines, mais resta fidèle à la majorité monarchiste quand le prince-président s'en sépara.
Après le 2 décembre 1851, M. de Pioger s'occupa d'agriculture dans sa propriété d'Hennebont, et rentra dans la vie publique le 8 février 1871, élu représentant du Morbihan à l'Assemblée nationale, le 8e sur 10, par 54,652 voix (72,309 votants, 119,710 inscrits). Il prit place à droite, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs et vota:
- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.
Ayant échoué, le 5 mars 1876, dans la 2e circonscription de Vannes, avec 6,104 voix contre 8,264 à l'élu, M. Lorois, il ne se représenta plus.
Date de mise à jour: janvier 2016