Nathaniel Johnston

1836 - 1914

Informations générales
  • Né le 29 mai 1836 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 10 septembre 1914 à Le havre (Seine-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Gironde
Groupe
Centre droit
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Gironde
Groupe
Centre droit

Biographies

Député au Corps législatif de 1869 à 1870, représentant en 1871, né à Bordeaux (Gironde) le 29 mai 1836, il entra à l'Ecole polytechnique en 1855, puis comme élève libre à l'Ecole des Mines en 1857 ; il en sortit, trois ans après, avec le diplôme d'ingénieur civil.

Riche négociant à Bordeaux, conseiller général (1866) du canton de Saint-Laurent-Médoc, il fut élu, le 6 juin 1869, au deuxième tour de scrutin, député au Corps législatif, par la 1re circonscription de la Gironde, avec 16 075 voix (31 339 votants, 39 158 inscrits) contre 15 101 à M. Lavertujon; il n'avait obtenu, au 1er tour que 10 942 voix contre 11 765 à M. Lavertujon et 7 734 à M. Clauzel.

Partisan du libre échange, dévoué au gouvernement, il siégea au centre, vota cependant l'interpellation des 116, demanda communication des pièces diplomatiques au moment de la rupture avec la Prusse, et chercha à prévenir la révolution du 4 septembre en réunissant chez lui les députés protestataires.

Porté sur la liste conservatrice de la Gironde aux élections du 8 février 1871 pour l'Assemblée nationale, il fut élu, le 14e et dernier, par 94 944 voix (132 349 votants, 207 101 inscrits), siégea au centre droit, fut, pendant trois ans, secrétaire de l'Assemblée, prit part aux débats sur les impôts et les traités de commerce, soutint, quoique protestant, les idées de l'évêque d'Orléans, déposa, au mois de janvier 1873, une demande d'interpellation à propos de la circulaire de M. Jules Simon sur les réformes de l'enseignement secondaire, fut un des signataires de l'ordre du jour Ernoul (24 mai 1873), et combattit non sans talent l'impôt sur les matières premières. Bonapartiste, il vota :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le 24 mai,
- pour la démission de Thiers,
- pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal,
- pour le ministère de Broglie,
- contre le retour à Paris,
- contre la dissolution,
- contre la proposition du centre gauche,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Il échoua aux élections du 20 février 1876, et ne rentra plus dans la vie politique.

Propriétaire de plusieurs crûs estimés du Médoc, lauréat de la Société d'agriculture de la Gironde et de l'Exposition universelle de 1878, il a tenté le premier avec succès dans ses vignobles la destruction du mildiou par le sulfate de cuivre.

Date de mise à jour: novembre 2016

Né le 29 mai 1836 à Bordeaux (Gironde) mort le 10 septembre 1914 au Havre (Seine-Inférieure).
Député au Corps législatif de 1868 à 1870.

Représentant de la Gironde à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 417.)
Ayant complètement abandonné la vie politique en 1876, il se consacra à ses vignobles médocains et à la lutte contre le mildiou par le sulfatage.
Il mourut au Havre à l'âge de 78 ans.