Ambroise, Jules Joubert-Bonnaire

1829 - 1890

Informations générales
  • Né le 20 août 1829 à Angers (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 24 décembre 1890 à Angers (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Angers (Maine-et-Loire) le 20 août 1829, mort dans la même ville le 24 décembre 1890, petit-fils de Joseph François Joubert-Bonnaire qui fut notamment député au conseil des Cinq-Cents et frère du sénateur Achille Joubert-Bonnaire, il s'associa avec ce dernier pour la direction de l'importante filature de toiles à voiles Joubert-Bonnaire.

Ancien élève de l'Ecole polytechnique, il aborda la carrière parlementaire le 8 février 1871, ayant été élu par 101,248 voix (120,174 votants, 151,588 inscrits) représentant de Maine-et-Loire à l'Assemblée nationale. Conservateur, il s'inscrivit au centre droit, et fut l'auteur d'une proposition sur le travail des enfants dans les manufactures ainsi conçue : « Les enfants ne pourront être employés par des patrons, ni être admis dans les manufactures, usines, ateliers ou chantiers, avant l'âge de dix ans révolus. » Cette proposition fut adoptée. M. Joubert joua d'ailleurs un rôle modeste à l'Assemblée et vota:

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre le retour de l'Assemblée à Paris,
- pour le pouvoir constituant,
- pour la démission de Thiers au 24 mai,
- pour le septennat,
- pour l'état de siège,
- pour la loi des maires,
- pour le ministère de Broglie,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat
- et contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

M. Ambroise Joubert-Bonnaire fut un des patrons de la candidature « purement septennaliste » de M. Bruas dans Maine-et-Loire, et présida le comité électoral constitué à Angers pour soutenir ce candidat, lequel échoua au second tour de scrutin, contre M. Maillé, maire révoqué d'Angers, républicain. M. Joubert-Bonnaire se déclara lui-même un jour « monarchiste et mac-mahonien », répudiant la qualification « d'ancien bonapartiste» » qui lui avait été donnée par un journal.