Hyacinthe de Boisboissel
1819 - 1881
- Informations générales
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- Né le 26 juillet 1819 à Albi (Tarn - France)
- Décédé le 17 août 1881 à Olivet (Loiret - France)
1819 - 1881
Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Albi (Tarn). le 26 juillet 1819, mort au château d'Isambert, commune d'Olivet (Loiret), le 17 août 1881, il appartint à la magistrature.
Au moment de son élection, le 8 février 1871, il était juge d'instruction, en même temps que conseiller général de son département. 63,016 suffrages sur 106,809 votants et 163,308 inscrits l'envoyèrent siéger à l'Assemblée nationale, comme représentant des Côtes-du-Nord; il prit place à droite, s'inscrivit à la réunion des « Réservoirs », signa la proposition tendant au rétablissement de la monarchie, ainsi que l'adresse au pape en faveur du Syllabus et vota :
- 1er mars 1871, pour la paix;
- 16 mai, pour les prières publiques;
- 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil;
- 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée;
- 24 mai 1873, pour l'acceptation de la démission de Thiers;
- 24 juin, pour l'arrêté contre les enterrements civils;
- 19-20 novembre, pour la prorogation des pouvoirs du maréchal;
- 4 décembre, pour le maintien de l'état de siège;
- 20 janvier 1874, pour la loi des maires.
Avec les députés légitimistes, il se prononça le 16 mai 1874, pour le renversement du ministère de Broglie. Il vota encore :
- 30 janvier 1875, contre l'amendement Wallon;
- 11 février, contre l'amendement Pascal Duprat,
- et 25 février, contre l'ensemble des lois constitutionnelles.
Le 7 décembre 1874, pendant la législature, M. de Boisboissel fut mis à la retraite comme juge d'instruction « pour infirmités contractées dans l'exercice de ses fonctions » Un journal orléaniste, le Conservateur libéral, de Loudéac, le pressa alors, mais sans succès, de donner sa démission de représentant : « On dit, écrivait l'auteur de l'article, que M. le comte pèche par l'oreille, la langue et les parties inférieures; qu'il ne pourrait rester trois heures assis dans un fauteuil, entendre une plaidoirie ni rendre un jugement. Mais alors pourquoi ne donne-t-il pas sa démission de député?...» M. de Boisboissel prouva sa vigueur en interrompant fréquemment les orateurs de la gauche, et garda son mandat jusqu'à la fin de la session.
Date de mise à jour: juin 2017