Amédée, Nicolas Gayot
1806 - 1880
- Informations générales
-
- Né le 2 juillet 1806 à Troyes (Aube - France)
- Décédé le 5 novembre 1880 à Troyes (Aube - France)
1806 - 1880
Représentant du peuple en 1848 et en 1871, sénateur de 1876 à 1880, né à Troyes (Aube) le 2 juillet 1806, mort à Troyes le 5 novembre 1880, il était fils d'un secrétaire général de la préfecture de l'Aube.
Il commença ses études à Troyes, les termina à Louis-le-Grand, à Paris, et, reçu avocat, vint s'inscrire au barreau de sa ville natale. Très libéral, il fut successivement nommé conseiller d'arrondissement, conseiller municipal de Troyes, et fut élu, le 23 avril 1848, représentant de l'Aube à l'Assemblée constituante, le 3e sur 7, avec 43,122 voix.
Il prit place parmi les républicains modérés de la nuance du National, fit partie du comité du commerce, fut membre et rapporteur de plusieurs commissions, parla (janvier 1849) en faveur du travail libre contre la concurrence des maisons de détention, et vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- contre l'impôt progressif,
- pour l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs ;
il était en congé lors du vote relatif à l'expédition de Rome.
Non réélu, en mai 1849, à la Législative, il se présenta, le 1er juin 1863, comme candidat d'opposition au Corps législatif dans la 1re circonscription de l'Aube, où il n'obtint que 6,361 voix contre 27,129 à l'élu, M. Rambourgt. Rentré dans la vie privée, il fut nommé administrateur des hospices à Troyes, et de nouveau, vers la fin de l'Empire, conseiller municipal.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant de l'Aube à l'Assemblée nationale, le 1er sur 5, par 45,375 voix sur 56,484 votants et 82,271 inscrits. Il se fit inscrire au centre gauche, et vota:
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre la démission de Thiers,
- contre la prorogation des pouvoirs du maréchal,
- contre le ministère de Broglie,
- pour la dissolution,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur de l'Aube, le 1er sur 2, avec 367 voix sur 519 votants, s'assit au centre gauche de la Chambre haute, refusa en 1877 au ministère du 16 mai la dissolution de la Chambre, et soutint les ministères républicains qui succédèrent au cabinet de Rochebouët. M. Gayot était membre, pour un des cantons de Troyes, du conseil général de l'Aube, qu'il présida.