Louis, Hippolyte Rangeard de La Germonière

1807 - 1887

Informations générales
  • Né le 24 novembre 1807 à Vouvray (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé le 1er février 1887 à Le vast (Manche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Manche
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, en 1849, en 1871, né à Vouvray (Indre-et-Loire) le 24 novembre 1807, mort au Vast (Manche) le 1er février 1887, il fit ses études au collège de Pontlevoy, puis à l'Ecole de droit à Paris. Reçu licencié en 1829, il s'associa (1830) à son beau-père, propriétaire d'une importante filature de coton au Vast.

Déjà conseiller municipal de Rouen et membre du tribunal et de la chambre de commerce de cette ville, il prit part au banquet réformiste de Rouen en 1847, et, après la révolution de 1848, fut élu par les conservateurs de la Seine-Inférieure, représentant à l'Assemblée constituante, le 10e sur 19, avec 128,752 voix. M. de la Germonière prit place à droite, fit partie du comité du commerce, et vota, notamment :

- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour la proposition Rateau,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- contre l'amnistie, etc.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant de la Seine-Inférieure à l'Assemblée législative, il continua d'opiner avec les monarchistes, appuya de ses votes les lois répressives sur la presse, le droit de réunion, l'exercice du suffrage universel, mais n'approuva point le coup d'Etat de décembre 1851.

Ayant protesté, à la mairie du 10e arrondissement, contre l'acte du prince-président, il fut arrêté et conduit au Mont-Valérien. M. de la Germonière resta dans la retraite pendant la durée de l'Empire, et fut rappelé au parlement, le 8 février 1871, par les électeurs de la Manche : élu représentant de ce département à l'Assemblée nationale, le 7e sur 11, par 70 071 voix (88 856 votants, 153 878 inscrits), il siégea au centre droit, se prononça :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la dénonciation des traités de commerce,
- pour la démission de Thiers au 24 mai,
- pour le ministère de Broglie,
- contre la dissolution,
- pour le septennat, l'état de siège, la loi des maires, etc.

Il repoussa l'amendement Wallon, mais se rallia au vote des lois constitutionnelles.

M. de la Germonière fit partie de plusieurs commissions importantes, entre autres de celle des marchés et de la célèbre commission des Trente.

Il se représenta, sans succès, le 20 février 1876, dans l'arrondissement de Cherbourg, et échoua avec 2 110 voix contre 7 195 à M. de Tocqueville, élu, et 5 861 à M. Lavieille.

Membre du conseil supérieur du commerce.