Alfred Giraud
1827 - 1880
Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Fontenay-le-Comte (Vendée) le 3 août 1827, mort à Blois (Loir-et-Cher) le 9 juillet 1880, il était docteur en droit en 1853 ; il sortit le premier de l'Ecole des. chartes comme archiviste paléographe.
Entré dans la magistrature, il fut substitut à Tours en 1856, procureur impérial à Parthenay, et se trouvait à Blois, comme vice-président du tribunal, eu 1868, quand survint le 4 septembre.
Elu, le 8 février 1871, représentant de la Vendée à l'Assemblée nationale, le 7e sur 8, avec 53,871 voix. sur 66,286 votants et 102,701 inscrits, il siégea à droite, dans le groupe monarchiste et clérical, fit partie de la réunion Saint-Marc-Girardin, et fut un des 94 signataires de la protestation contre l'exil des Bourbons et l'un des auteurs de la proposition d'abrogation des lois d'exil contre les Bourbons; il répondit au discours de L. Blanc pour s'opposer au retour à Paris, reprit l'amendement de Ravinel qui décida de l'installation de l'Assemblée à Versailles, combattit la proposition Pressensé en faveur de la liberté des cultes, et, rapporteur de la proposition Courcelle relative aux élections partielles, la fit adopter. Il vota:
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers,
- pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal,
- pour le maintien de l'état de siège,
- pour le ministère de Broglie,
- contre la dissolution,
- contre les amendements Wallon et Duprat,
- contre les lois constitutionnelles.
Non réélu en 1876, il ne parut plus dans les Chambres. Officier d'Académie. On a de lui des poésies, les Vendéennes (1850); Eléments de droit municipal (1869), etc.