Charles, Paul, Alexandre Pasquier de Franclieu
1810 - 1877
- Informations générales
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- Né le 7 avril 1810 à Senlis (Oise - France)
- Décédé le 14 novembre 1877 à Versailles (Seine-et-Oise - France)
1810 - 1877
Représentant en 1871 et sénateur inamovible de 1875 à 1877, né à Senlis (Oise) le 7 avril 1810, mort à Versailles (Seine-et-Oise) le 14 novembre 1877, il entra dans la marine ; il était enseigne de vaisseau quand la chute de Charles X lui fit donner sa démission. Il s'occupa alors de la culture de ses propriétés.
En 1848, aux élections pour l'Assemblée constituante, il se présenta, dans les Hautes-Pyrénées, mais ne fut pas élu, malgré une profession de foi libérale. Il avait publié un peu auparavant une brochure, la Question de la veille est encore celle du lendemain, où se trouvait cette phrase : « Je reconnais que les rois ne sont pas possibles aujourd'hui, j'accepte donc la République et je m'y rallie. »
De nouveau candidat aux élections du 8 février 1871, il fut élu représentant des Hautes-Pyrénées à l'Assemblée nationale, le 4e sur 5, avec 28 129 voix sur 42 776 votants et 67 003 inscrits. Il se fit inscrire à l'extrême droite, parmi les légitimistes intransigeants, et vota :
- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la démission de Thiers, qui était, disait-il, le « mauvais génie de la patrie ».
Il s'abstint lors du vote sur la prorogation des pouvoirs du Maréchal.
Il vota :
- pour l'état de siège,
- contre le ministère de Broglie,
- contre la dissolution de l'Assemblée,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.
En mai 1872, le duc d'Aumale ayant avoué à la tribune ses préférences pour le drapeau tricolore, M. de Franclieu lui écrivit une lettre pour lui reprocher de pactiser avec la Révolution. Il protesta contre la prorogation des conseils municipaux, demanda, le 8 janvier 1874, avec la gauche, que la nomination des maires fût laissée aux conseils municipaux, et déposa un projet de loi sur la presse, où il réclama, dans l'exposé des motifs, un jury spécial pour les organes de la publicité. Il signa l'adresse des députés au pape à propos du Syllabus, et fit partie du pèlerinage de Paray-le-Monial.
Le 11 décembre 1875, il fut élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, le 23e sur 75, avec 353 voix sur 690 votants.
Après le 16 mai, il vota la dissolution, mais ne cacha pas combien peu de confiance lui inspirait le gouvernement de l'ordre moral. Il mourut quelques mois après.