Xavier, Louis Réguis

1790 - 1882

Informations générales
  • Né le 12 novembre 1790 à Sisteron (Basses-Alpes - France)
  • Décédé le 15 mars 1882 à Sisteron (Basses-Alpes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 30 janvier 1853 au 29 mai 1857
Département
Basses-Alpes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Basses-Alpes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Basses-Alpes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Basses-Alpes
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1853 à 1870, né à Sisteron (Basses-Alpes) le 12 novembre 1790, mort à Sisteron le 15 mars 1882, fils de M. maître Claude-Louis-Réguis, avocat, moniteur-syndic du district de Sisteron, et de dame Marie-Magdeleine-Marguerite Guigues, il entra, en 1803, à l'Ecole polytechnique, en sortit deux ans après dans l'artillerie, fit la campagne de Russie et celle de Saxe, et fut promu capitaine le 31 août 1813.

Mis en demi-solde par la Restauration, il ne rentra dans l'activité qu'en 1830, devint, en 1835, directeur de la raffinerie de salpêtre de Marseille, fut promu chef d'escadron le 13 janvier 1837, et directeur de l'artillerie à Montpellier et à Toulon.

Lieutenant-colonel le 14 février 1848, il fut mis comme tel à la retraite en 1850, se rallia à la politique du prince Louis-Napoléon et au rétablissement de l'Empire, et fut successivement élu député au Corps législatif, comme candidat du gouvernement, dans la circonscription unique des Basses-Alpes :

- le 30 janvier 1853, en remplacement de M. Fortoul démissionnaire, par 34 004 voix (34 296 votants, 45 682 inscrits) ;
- le 22 juin 1857, par 35 774 voix (35 837 votants, 44 279 inscrits) ;
- le 1er juin 1863, par 31 262 voix (34 663 votants, 43 744 inscrits), contre 3 321 à M. Guibert, candidat de l'opposition ;
- le 24 mai 1869, par 30 679 voix (31 276 votants, 43 428 inscrits).

Bien que tout dévoué aux institutions impériales, M. Réguis se sépara à plus d'une reprise de ses collègues de la majorité pour soutenir divers amendements proposés par le parti libéral ; en 1868, il vota contre la nouvelle loi militaire ; signa, en 1869, la demande d'interpellation des 116, et ne cessa de réclamer l'amélioration du sort des officiers en retraite.

À l'ouverture de la session de novembre 1864, il présida le Corps législatif comme doyen d'âge.

Il vota pour la guerre contre la Prusse, et rentra dans la vie privée à la révolution du 4 septembre.

Commandeur de la Légion d'honneur du 2 août 1860, grand officier du 14 août 1869.