Louis, Laurent, Ignace Lubonis

1815 - 1893

Informations générales
  • Né le 9 août 1815 à Nice (Alpes-Maritimes - France)
  • Décédé le 10 juillet 1893 à Nice (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 9 décembre 1860 au 7 mai 1863
Département
Alpes-Maritimes
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 1er septembre 1868
Département
Alpes-Maritimes
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1860 à 1869, né à Nice (Alpes-Maritimes) le 9 août 1815, il étudia le droit à Turin où il fut reçu docteur en 1837, et devint répétiteur à l'Ecole de droit de cette ville.

Nommé substitut du procureur général près la cour de Nice en 1850, puis conseiller à cette cour et procureur général, il devint, en 1860, gouverneur du comté, vota pour l'annexion, et fut mis à la retraite le 12 janvier 1861.

Commandeur des SS. Maurice et Lazare et de la Légion d'honneur (27 mai 1860), il fut élu, par la circonscription unique des Alpes-Maritimes, député au Corps législatif, le 9 décembre 1860, par 11,444 voix (16,168 votants, 32,772 inscrits), contre 4,657 à M. le comte d'Avigdor.

Le 9 décembre, au moment de l'ouverture du scrutin, on publia la dépêche suivante : « Le préfet est invité à faire connaître que M. d'Avigdor n'a pas le droit d'invoquer d'augustes relations, et que M. Lubonis est le seul candidat du gouvernement. Faites-le savoir à l'évêché. » Lors de la vérification des pouvoirs, M. Brame invoqua cette dépêche (5 mars 1858) pour réclamer l'invalidation en s'appuyant également sur de nombreuses irrégularités.

Mais la majorité valida M. Lubonis, qui fut réélu, le 1er juin 1863, par 16,228 voix (16,318 votants, 30,657 inscrits), dans la 1re circonscription des Alpes-Maritimes, nouvellement créée. Il fit partie de la majorité favorable à l'empire, donna sa démission en 1868, pour devenir directeur de la succursale de la Banque de France à Nice, et fut remplacé comme député par M. Malausséna.