François Dautheville

1792 - 1875

Informations générales
  • Né le 8 mai 1792 à Chalençon (Ardèche - France)
  • Décédé le 9 mai 1875 à Chalençon (Ardèche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Ardèche
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 30 avril 1854 au 29 mai 1857
Département
Ardèche
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Ardèche
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Ardèche
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 juin 1869 au 4 septembre 1870
Département
Ardèche
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, et député au Corps législatif de 1854 à 1870, né à Chalançon (Ardèche), le 8 mai 1792, mort à Chalançon, le 9 mai 1875, il entra à l'Ecole polytechnique en 1811, puis à l'école d'application de Metz.

Officier du génie, il prit part aux dernières campagnes de l'Empire, et se tint à l'écart sous la Restauration et sous la monarchie de juillet. Il était colonel au 3e régiment du génie, lorsque le département de l'Ardèche le nomma (23 avril 1848) représentant du peuple à l'Assemblée constituante, le 6e sur 9, par 31,258 voix.

Membre du comité de la guerre, il siégea à la droite de l'Assemblée, et soutint vivement, après le 10 décembre, la politique de L.-N. Bonaparte. M. Dautheville se prononça, notamment:

- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière;
- pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- contre l'abolition de la peine de mort;
- contre l'amendement Grévy sur la présidence;
- contre l'abolition du remplacement militaire;
- contre le droit au travail;
- pour la proposition Rateau;
- contre l'amnistie;
- pour l'interdiction des clubs;
- pour les crédits de l'expédition romaine, etc.

Après le coup d'Etat, le gouvernement présidentiel nomma M. Dautheville général de brigade (17 février 1852). Membre du conseil général de l'Ardèche pour le canton de Saint-Pierreville, et président du conseil central des églises réformées, il fut, le 30 avril 1854, élu par la 1re circonscription de son département, député au Corps législatif, en remplacement de M. Chevreau père, décédé, par 20,411 voix (23,574 votants, 34,434 inscrits), contre M. de Jovyac, 3,120.

Il siégea dans la majorité gouvernementale, et fut réélu comme candidat officiel:

- le 22 juin 1857, par 21,504 voix (23,654 votants, 34,531 inscrits), contre M. Gleizal, ancien représentant, 2,127;
- le 1er juin 1863, par 21,557 voix (21,698 votants, 35,720 inscrits),
- et le 7 juin 1869, au 2e tour de scrutin, par 15,593 voix (27,834 votants, 37,894 inscrits), contre 12,176 à M. Guiter, de l'opposition, qui l'avait emporté sur lui au premier tour.

Le général Dautheville vota, en juillet 1870, la déclaration de guerre à la Prusse.

Rentré dans la vie privée au 4 septembre, il se retira à Chalançon, où il mourut. Grand officier de la Légion d'honneur.