Jacques, François, Augustin Guillaumin

1802 - 1881

Informations générales
  • Né le 5 février 1802 à Brescia (Italie)
  • Décédé le 22 novembre 1881 à Brinon-sur-sauldre (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 décembre 1856 au 29 mai 1857
Département
Cher
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Cher
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Cher
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Cher
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1856 à 1870, né à Brescia (Italie) le 5 février 1802, mort à Paris le 22 novembre 1881, il étudia le droit et se fit recevoir avocat, mais n'exerça pas cette profession et se livra à l'agriculture.

Propriétaire, président du comice agricole d'Aubigny (Cher), et membre du conseil général de ce département pour le canton d'Argenton, il fut élu député, le 20 décembre 1856, comme candidat officiel du gouvernement impérial au Corps législatif, dans la 1re circonscription du Cher, en remplacement de M. de Duranti, décédé, par 19 305 voix (20 566 votants, 40 255 inscrits).

Il siégea dans la majorité dynastique et obtint sa réélection, le 22 juin 1857, par 23 247 voix (24 977 votants et 40 969 inscrits), contre 1 322 voix à M. Carnot.

M. Guillaumin vota constamment avec la droite impérialiste et fut encore réélu, le 1er juin 1863, par 26 157 voix (29 747 votants, 43 967 inscrits).

Il se fit au Corps législatif une spécialité des questions agricoles, et il les traita plusieurs fois à la tribune.

Sa candidature officielle aux élections du 24 mai 1869 fut assez vivement combattue ; il réunit toutefois 12 276 voix (19 512 votants, 23 086 inscrits), contre 7 027 voix au marquis de Vogüé, candidat royaliste ; il revint siéger à l'Assemblée, se prononça pour la déclaration de guerre à la Prusse, et rentra dans la vie privée au 4 septembre.

Une tentative faite par lui, le 20 février 1876, dans l'arrondissement de Sancerre, comme candidat bonapartiste à la Chambre des députés, ne lui donna que 2 888 voix contre 10 696 à l'élu, M. Ernest Duvergier de Hauranne, républicain modéré, et 4 653 à M. de Chabaud-Latour, orléaniste.

Officier de la Légion d'honneur (14 août 1866).