Claude, Jean-Marie Le Gorrec

1800 - 1868

Informations générales
  • Né le 5 mai 1800 à Saint-brieuc (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 9 novembre 1868 à Pontrieux (Côtes-du-Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 9 novembre 1868
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1839 à 1848, représentant en 1848 et 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1868, fils de Claude Le Gorrec qui fut représentant aux Cent-Jours, né à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) le 5 mai 1800, mort à Pontrieux (Côtes-du-Nord) le 9 novembre 1868, il fit ses études de droit, et, reçu avocat, se fixa à Pontrieux, où il était propriétaire.

Maire de cette commune, il devint, après 1830, membre du conseil général des Côtes-du-Nord pour le canton, et manifesta des opinions libérales qui le firent élire, le 2 mars 1839, député du 4e collège des Côtes-du-Nord (Guingamp), par 148 voix (236 votants). Il prit place à gauche et vota avec l'opposition dynastique.

Successivement réélu, le 9 juillet 1842, par 177 voix (226 votants, 298 inscrits), contre 30 à M. Hello, et, le 1er août 1846, par 231 voix (286 votants, 348 inscrits), contre 31 à M. Delfloyd, et 16 à M. Hello, il ne cessa, jusqu'à la fin du règne de Louis-Philippe, de combattre, par son suffrage, la politique doctrinaire des ministres du roi; il se prononça notamment contre l'indemnité Pritchard, et pour l'adjonction des capacités.

Après la révolution de février 1848, le département des Côtes-du-Nord le nomma (23 avril), le 6e sur 16, par 91,154 voix (144,377 votants, 167,673 inscrits) représentant à l'Assemblée constituante. Il fit partie du comité de l'agriculture et du crédit foncier, et, sans paraître à la tribune, vota le plus souvent avec la droite,

- pour le rétablissement du cautionnement,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons, etc.

« On le dit d'une assez faible santé », écrivait de lui, à cette époque, un biographe parlementaire.

Aux élections du 13 mai 1849, M. Le Gorrec fut renvoyé par le même département à l'Assemblée législative, le 2e sur 13, par 78,146 voix (110,201 votants, 164,242 inscrits). Il se montra très favorable à la politique de l'Elysée, et, après avoir voté pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel, il se prononça pour la révision de la Constitution et applaudit au coup d'Etat du 2 décembre 1851.

Le 29 février 1852, il se présenta, comme candidat du gouvernement au Corps législatif, dans la 3e circonscription des Côtes-du-Nord, qui l'élut par 10,845 voix sur 20,242 votants et 32,574 inscrits, contre 4,123 à M. de Saisy, 1,772 à Glais-Bizoin, 1,757 à M. de Botmilliau et 1,214 à M. Loyer.

M. Le Gorrec prit part au rétablissement de l'Empire, et fit partie, jusqu'à sa mort, de la majorité dynastique, ayant obtenu, toujours comme candidat officiel, le renouvellement de son mandat, le 22 juin 1857, avec 16,748 voix (23,362 votants, 40,433 inscrits), contre 6,525 à M. Glais-Bizoin; et, le 1er juin 1863, avec 14,715 voix (21,433 votants, 31,622 inscrits), contre 6,632 à M. Ropartz. Chevalier de la Légion d'honneur.