Thomas Dusolier
1799 - 1877
- Informations générales
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- Né le 15 mai 1799 à Nontron (Dordogne - France)
- Décédé le 19 septembre 1877 à Nontron (Dordogne - France)
1799 - 1877
Député de 1839 à 1842, de 1846 à 1848, représentant en 1848, et député au Corps législatif de 1852 à 1863, né à Nontron (Dordogne) le 15 mai 1799, mort à Nontron le 19 septembre 1877, il s'établit comme avocat dans sa ville natale.
Les opinions démocratiques qu'il avait manifestées dans sa jeunesse et l'attitude d'opposition qu'il conserva sous le gouvernement de Louis-Philippe le firent élire député, le 2 mars 1839, par les libéraux du 5e collège de la Dordogne (Nontron), avec 159 voix sur 304 votants, contre 138 voix au député sortant, M. Lamy. Il siégea à la gauche constitutionnelle, combattit le ministère et s'associa à toutes les motions du parti libéral. Non réélu le 9 juillet 1842, - il n'obtint alors dans le même collège que 149 voix contre 161 à M. Beaupoil de Saint-Aulaire; - il prit sa revanche le 1er août 1846, et l'emporta, avec 197 voix (382 votants, 437 inscrits) contre 181, sur le député sortant.
M. Thomas Dusolier reprit sa place dans les rangs de l'opposition, appuya les projets de réforme électorale, et signa la proposition de mise en accusation du ministère Guizot. Partisan, au début, de la révolution de février, il fut nommé par Ledru-Rollin commissaire général du gouvernement provisoire dans la Dordogne; mais il se trouva bientôt en désaccord avec le ministre et fut destitué.
Aussi le parti conservateur s'empressa-t-il de se joindre aux républicains les plus modérés de la Dordogne pour faire triompher, le 23 avril 1848, la candidature de M. Dusolier à l'Assemblée constituante: il fut élu représentant du peuple, le 2e sur 13, par 103,679 voix (110,594 votants, 140,087 inscrits). Après avoir voté, le 26 mai, le bannissement de la famille d'Orléans, il se rapprocha des conservateurs monarchistes et opina presque toujours avec la droite :
- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour la suppression de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- contre l'amnistie des transportés,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.
M. Dusolier avait fini par se rallier à la politique de L.-N. Bonaparte. Il fut, en conséquence, porté comme candidat officiel au Corps législatif, le 29 février 1852, dans la 3e circonscription de la Dordogne, et élu par 20,241 voix (20,750 votants, 35,377 inscrits). Il s'associa au rétablissement de l'Empire, fut réélu, le 22 juin 1857, avec 14,967 voix, sur 22,004 votants et 32,845 inscrits, et vota jusqu'à la fin de la législature avec la majorité dynastique. Officier de la Légion d'honneur en 1865.
Date de mise à jour: décembre 2015