Guillaume, Jacques, Frédéric Boudin de Tromelin

1798 - 1875

Informations générales
  • Né le 24 août 1798 à Caen (Calvados - France)
  • Décédé le 5 octobre 1875 à Coatserho (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Finistère
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Finistère
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1863, né à Caen (Calvados) le 26 août 1798, mort au château de Coatserho, commune de Ploujean (Finistère) le 5 octobre 1875, fils du général de Tromelin, il suivit la carrière des armes, et parvint au grade de capitaine d'état-major.

Il brigua, sans succès, sous Louis-Philippe, les suffrages des électeurs du Finistère, puis se rallia au gouvernement présidentiel de L.-N. Bonaparte, et se fit élire député au Corps législatif, le 29 février 1852, dans la 3e circonscription du Finistère, par 12,800 voix (17,209 votants, 36,793 inscrits), contre 4,528 à M. Mège, ancien représentant.

Les Profils critiques et biographiques des sénateurs, conseillers d'Etat et députés (1852) disent de lui ; « Légitimiste, libéral , noble châtelain, fils du général de l'Empire, Boudin de Tromelin, cousin de cette pauvre Mme Le Flô, qui a partagé la captivité de son mari à Ham, et partage aujourd'hui son exil, M. de Tromelin a cependant accepté l'appui du gouvernement pour sa candidature; mais il faut se ressouvenir qu'il s'était présenté, trois fois, sous la monarchie d'Orléans, pour la députation du Finistère, et qu'il avait toujours échoué. D'un autre côté il ne faut pas oublier qu'il est le fils d'un général de l'Empire. »

M. de Tromelin s'associa au rétablissement du régime impérial et appartint à la majorité jusqu'en 1863, ayant obtenu sa réélection, toujours avec l'appui du gouvernement, le 22 juin 1857, par 20,784 voix sur 20,878 votants (34,986 inscrits). Il ne se représenta plus après cette dernière législature.