Jean, Emile Bon

1872 - 1944

Informations générales
  • Né le 18 octobre 1872 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 26 décembre 1944 à Bayonne (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Seine
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né le 18 octobre 1872 à Paris, mort le 26 décembre 1944 à Bayonne (Basses-Pyrénées).

Député de la Seine de 1914 à 1919. Militant socialiste, Jean Bon entra le 16 octobre 1896 à la Caisse municipale de la Préfecture de la Seine en qualité de commis expéditionnaire de 7e classe. Le 1er décembre 1898, il prit un congé pour la durée de son service militaire. Le 24 septembre 1900, rendu à la vie civile, il réintégra son emploi et, d'échelon en échelon, parvint, le 14 janvier 1914, au poste d'expéditionnaire de classe exceptionnelle. C'est à cette époque qu'il décida de se consacrer entièrement à la politique, projet qui lui tenait au cœur depuis des années.

Il se présenta aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914, et fut élu, au deuxième tour de scrutin, député de la 5e circonscription de Saint-Denis par 8.900 voix contre 8.229 à M. Willm, son principal adversaire. Il demanda à son administration un congé sans traitement et l'obtint pour la période allant du 1er au 30 juin 1914. Le 1er juillet suivant, il fut mis, sur sa demande, en disponibilité et put se consacrer totalement à ses obligations parlementaires.

Inscrit à la S.F.I.O., membre de diverses commissions, il prend part, avec une activité continue, aux débats qui marquent ces années de guerre, s'intéressant notamment : à la répartition et à l'utilisation des hommes mobilisés (1915) ; aux baux et loyers pendant la période de guerre (1915) ; au fonctionnement du Trésor et Postes, aux colis postaux et à la correspondance des soldats des pays envahis (1916) ; à la réparation des dommages causés par faits de guerre (1916) ; à l'organisation de la production de guerre (1917) ; à l'assurance obligatoire des navires français (1917). II est entendu dans la discussion du projet de loi, adopté par le Sénat, instituant les pupilles de la Nation (1917) ; il prend part aux discussions relatives : aux affaires Bolo Pacha et du « Bonnet Rouge » (1917) ; au problème du charbon et à la politique minière du Gouvernement (1917) ; à la procédure à adopter devant la Haute Cour de justice (1917). Il s'intéresse : à l'acquisition de petites propriétés rurales pour les pensionnés militaires et les victimes de la guerre (1918) ; à la création d'un Office de reconstruction des immeubles détruits par faits de guerre. Il faut noter aussi ses questions : au Ministère de la Justice concernant l'entérinement de bulles d'investiture des évêques de Metz et Strasbourg par le Conseil d'Etat ; au Ministère de l'Instruction publique concernant l'interdit de la Faculté de théologie de Strasbourg, lancé par l'évêque de Strasbourg (1919).

Il ne se représente pas aux élections générales du 16 novembre 1919 (scrutin de liste). Il quitte, à cette époque, la S.F.I.O. pour adhérer au parti socialiste français dont il devient membre du comité central.

Réintégré à la Préfecture de la Seine comme commis de 1re classe, il est nommé, le 8 juin 1921, commis principal de 4e classe et, par étapes successives, parvient au titre de commis principal hors classe de premier échelon (17 janvier 1927).

Le 1er novembre 1927, alors âgé de 55 ans, il prit sa retraite. Il était Dignitaire du Grand Orient de France et membre du conseil de l'ordre du Convent. Il avait connu une certaine notoriété à Montmartre, dans le milieu des chansonniers où sa large cravate, autant que son esprit caustique, l'avaient rendu populaire.

Retiré à Bayonne, il y mourut le 26 décembre 1944 à l'âge de 72. ans.




Né le 18 octobre 1872 à Paris

Décédé le 26 décembre 1944 à Bayonne (Basses Pyrénées)

Député de la Seine de 1914 à 1919

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 653)

Ayant abandonné la vie politique, Jean Bon se retire dans les Basses-Pyrénées, où il meurt le 26 décembre 1944.