Jules, Olivier Le Clerc d'Osmonville
1797 - 1871
Député au Corps législatif de 1853 à 1870, né à Laval (Mayenne) le 26 avril 1797, mort à Laval le 16 janvier 1871, d'une ancienne famille noble de Normandie, négociant, propriétaire de mines de charbon dans la Sarthe et la Mayenne, maire de Laval (1844-1847), où il obtint l'installation d'un évêché, il se rangea parmi les partisans de la politique napoléonienne après l'élection du 10 décembre 1848.
Conseiller général de la Mayenne, il se présenta, comme candidat au Corps législatif dans la 1re circonscription de la Mayenne, aux élections du 29 février 1852, et il échoua avec 2,784 voix, contre 16,568 à l'élu, le général Duvivier, 3,279 à M. de Berset et 2,316 à M. Ch. Muller. Il fut plus heureux dans la même circonscription, le 30 janvier 1853, à l'élection partielle motivée par le décès du général Duvivier, et il fut élu par 15,931 voix (16,503 votants, 39,743 inscrits).
Il prit place dans la majorité dynastique, et vit renouveler successivement son mandat :
- le 22 juin 1857, par 14,799 voix (17,471 votants, 39,142 inscrits), contre 2,403 à M. Courtois-Duverger;
- le 1er juin 1863, par 17,819 voix (25,855 votants, 39,460 inscrits), contre 7,935 à M. Goyet-Dubignon, ancien représentant, candidat d'opposition;
- le 24 mai 1869, par 21,744 voix (29,191 votants, 40,192 inscrits), contre 7,428 à M. Garnier-Pagès, candidat d'opposition.
M. Leclerc d'Osmonville prit quelquefois la parole, notamment en 1858, pour protester contre la part attribuée à la ville de Paris dans le budget de l'Etat pour l'achèvement du boulevard Sébastopol. Il rentra dans la vie privée à la révolution du 4 septembre.
Chevalier de la Légion d’honneur (20 février 1847), officier (13 août 1864), il avait demandé, en 1850, l'autorisation d'ajouter à son nom patronymique le nom de son beau-père, M. d'Osmonville, autorisation qui lui fut accordée par décret impérial en date du 17 juillet 1857.