Victor, Etienne de Bonald

1814 - 1897

Informations générales
  • Né le 3 mai 1814 à Montpellier (Hérault - France)
  • Décédé le 20 août 1897 (Lieu de décès inconnu)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Aveyron
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Petit-fils de Louis de Bonald, représentant de l'Aveyron à l'Assemblée nationale de 1871, né à Montpellier, le 3 mai 1814, il fut élu représentant de l'Aveyron, le 8 février 1871, au scrutin de liste, le 3e sur 8, par 59,563 voix, sur 65 273 votants et 118 224 inscrits.

Déjà membre du conseil général de l'Aveyron pour le canton de Peyreleau, de 1852 à 1867, démissionnaire à cette date, il fut réélu dans le même canton, le 8 octobre 1871, puis en 1874, en 1880 et en 1886, et présida le conseil général, de 1871 à 1880.

Le 20 février 1876, M. de Bonald se présenta dans l'arrondissement de Millau, où il échoua, avec 6 632 voix, contre le candidat républicain, M. Mas, qui fut élu par 8 139 voix; le 14 octobre 1877, M. Mas, député sortant, l'emporta encore, avec 8 097 voix, contre M. de Bonald, qui en réunit 7 671.

Dans l'Assemblée de 1871, M. de Bonald siégea au centre droit, parmi les députés monarchistes ; il a voté :
- Le 1er mars 1871, pour la paix ;
- le 16 mai, pour les prières publiques ;
- le 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil ;
- le 22 juillet, contre l'amendement Marcel Barthe ;
- le 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, contre le retour de l'Assemblée à Paris ;
- le 24 mai, pour l'acceptation de la démission de M. Thiers ;
- le 10 juin 1873, pour l'approbation de la circulaire Pascal ;
- le 24 juin, pour l'arrêté du préfet du Rhône contre les enterrements civils ;
- le 20 novembre, pour la prorogation des pouvoirs de Mac-Mahon ;
- le 4 décembre, pour le maintien de l'état de siège ;
- le 20 janvier 1874, pour la loi sur les maires ;
- le 16 mai, contre le renversement du ministère de Broglie ;
- le 23 juillet, contre la proposition Casimir Perier, demandant le septennat avec deux Chambres et le droit de révision ;
- le 29 juillet, contre la dissolution de l'Assemblée ;
- le 29 janvier 1875, contre la proposition du centre gauche demandant deux Chambres et un président ;
- le 30 janvier contre l'amendement Wallon ;
- le 25 février, contre les lois constitutionnelles.

Dans la même Assemblée, M. de Bonald a fait partie d'un grand nombre de commissions, notamment, à Bordeaux, de la commission de constitution du pouvoir exécutif, et, à Versailles, des commissions de décentralisation, de révision des services administratifs, du travail des femmes et des enfants dans les manufactures, de la construction de l'église du Sacré-Cœur à Montmartre ; il fut rapporteur de la proposition du général Trochu pour les honneurs à rendre à la mémoire des généraux Lecomte et Clément Thomas, et d'une proposition de révision des services administratifs pour la réunion de la direction des forêts au ministère de l'Agriculture.