Etienne, Alexandre Bonard

1855 -

Informations générales
  • Né le 31 mars 1855 à Saintes (Charente-Inférieure - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 29 septembre 1895 au 31 mai 1898
Département
Rhône
Groupe
Indépendants
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Rhône
Groupe
Indépendants

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

BONARD (ETIENNE, ALEXANDRE) né le 31 mars 1855 à Saintes (Charente-Inférieure), date et lieu de décès inconnus.

Député du Rhône de 1895 à 1902. Les goûts artistiques d'Etienne Bonard, l'avaient conduit à la peinture de décoration. Mais la politique l'attirait. Etabli à Lyon, il devint conseiller municipal, M. Guichard, député de la 3e circonscription de Lyon étant mort le 15 juillet 1895, Etienne Bonard brigua sa succession et emporta le siège à l'élection partielle du 29 septembre 1895. Il fut élu au deuxième tour de scrutin, par 2.793 voix, contre 2.631 à M. Barthélemy. Ce mandat lui fut renouvelé aux élections générales des 8 et 22 mai 1898, au deuxième tour de scrutin, par 4.204 voix, Contre 3.421 à M. Buffaud, et 1.161 à M. Pequaire.

Socialiste blanquiste antidreyfusard, il s'inscrivit au groupe des indépendants. Membre de diverses commissions, il s'intéressa : au relèvement du tarif des douanes sur les tissus de soie, bure d'origine européenne, et au maintien, sans Modification, de l'entrée en franchise des pongées, corrals et tussahs (1899); à l'octroi d'une subvention annuelle en faveur du maintien et du développement des petits ateliers familiaux (1899) ; il prit part à la discussion du projet de loi modifiant l'article 445 du Code d'instruction criminelle et l'article premier de la loi du 8 décembre 1897 sur l'instruction pénale en matière de délits et de crimes (1899) ; et à la discussion de la proposition de loi sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels (1899). il subit un échec aux élections générales des 27 avril et Il mai 1902, au deuxième tour de scrutin, où il n'obtint que 1,555 voix contre 6.564 à M. Jules Brunard, conseiller municipal de Lyon, adjoint au maire et conseiller d'arrondissement, qui lui succéda.

Par la suite, il a été impossible de retrouver sa trace. Les recherches entreprises aux archives du département du Rhône, ainsi que dans les tables décennales du palais de justice de Lyon, n'ont donné aucun résultat.