Francisque, Charlemagne, Godefroy Rudel du Miral
1812 - 1884
- Informations générales
-
- Né le 11 avril 1812 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)
- Décédé le 14 janvier 1884 à La villeneuve (Creuse - France)
1812 - 1884
Député de 1852 à 1870, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 11 avril 1812, mort au château de Villeneuve (Creuse) le 14 janvier 1884, descendant du conventionnel Claude Antoine Rudel, il suivit la carrière de la magistrature.
Substitut à Moulins en 1835, procureur du roi à Riom, puis avocat-général à la même cour en 1846, il donna sa démission après la révolution de février et sollicita en vain les suffrages des électeurs du département du Puy-de-Dôme à l'Assemblée constituante.
Après cet échec, il se consacra à des travaux agricoles, fonda une ferme-école à Villeneuve, dans la Creuse, et devint membre du conseil général du département pour le canton de Felletin.
Son heure vint après le coup d'Etat; le 29 février 1852, il fut élu député au Corps législatif, comme candidat du prince-président, dans la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, par 20,782 voix sur 24,680 votants et 37,926 inscrits, contre 1,456 voix données à M. Combarel de Leyval, ancien représentant de droite. Lors de la discussion soulevée par le décret du 24 janvier 1852 qui rétablissait les titres de noblesse, M. du Miral défendit le droit, pour le chef de l'Etat, de créer des nobles, car « l'Empire, dit-il, ce n'est pas la démocratie, mais la monarchie ».
Réélu, successivement, le 22 juin 1857, par 17,398 voix sur 19,489 votants, le 1er juin 1863, par 21,262 voix sur 21,603 votants et 36,084 inscrits, et le 24 mai 1869, par 14,833 voix sur 28,272 votants et 37,384 inscrits, contre 7,192 à M. Tallon, 3,232 à M. Roux, et 2,741 à M. Laville, il resta l'ami dévoué de M. Rouher, son compatriote, et le partisan fidèle de sa politique. Trois années de suite, il fut rapporteur du budget; il fut aussi l'un des vice-présidents de la Chambre.
La révolution du 4 septembre mit fin à sa carrière politique. Il vécut dès lors dans une retraite absolue. Commandeur de la Légion d'honneur du 14 août 1866.