Patrick O'Quin

1822 - 1878

Informations générales
  • Né le 21 février 1822 à Pau (Basses-Pyrénées - France)
  • Décédé le 4 mai 1878 à Pau (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 1er juillet 1865
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1865, né à Pau (Basses-Pyrénées) le 21 février 1822, mort à Pau le 4 mai 1878, d'une famille d'origine irlandaise, avocat dans sa ville natale, il dirigea le Mémorial des Pyrénées.

Rallié au gouvernement de Louis-Napoléon et conseiller général de son département (1852), il fut successivement élu député au Corps législatif dans la 1re circonscription des Basses-Pyrénées, comme candidat officiel,

- le 29 février 1852, par 25,390 voix (25,855 votants, 39,145 inscrits);
- le 22 juin 1857, par 30,383 voix (30,494 votants, 38,152 inscrits);
- le 1er juin 1863, par 29,772 voix (30,289 votants, 38,478 inscrits), contre 244 voix à M. Pardeilhan-Mézin.

Il siégea dans la majorité dynastique dont il fut un des membres les plus laborieux, combattit (session de 1856) le projet de taxe sur les chevaux et voitures comme contraire à l'égalité, puisque les départements n'y étaient pas soumis, fit partie de plusieurs commissions importantes, notamment de celle du budget dont il fut rapporteur, et fut nommé maire de Pau en 1860, et officier de la Légion d'honneur le 12 août 1863. Il donna sa démission en 1865 pour devenir receveur général à Pau, et fut remplacé, le 4 novembre de la même année, par M. Larrabure.

Rentré dans la vie privée en 1871, il sembla s'attacher alors aux idées monarchiques, mais ne reparut pas dans les assemblées parlementaires. On lui doit plusieurs brochures sur des questions économiques.