Jean, Julien, Léon Bonnail

1852 - 1928

Informations générales
  • Né le 13 novembre 1852 à Rivel (Aude - France)
  • Décédé le 25 juillet 1928 à Sainte-colombe-sur-l'hers (Aude - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 17 mars 1912 au 31 mai 1914
Département
Aude
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Aude
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 13 novembre 1852 à Rivel (Aude), mort le 25 juillet 1928 à Sainte-Colombe-sur-l'Hers (Aude).

Député de l'Aude de 1912 à 1919.

Jean Bonnail possédait et dirigeait à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, une manufacture de draps et de nouveautés. Président de la société de Secours mutuel de sa commune, il jouissait de l'estime et de la confiance de tous. Il devint, en 1878, maire de Sainte-Colombe et, en 1892, conseiller général du canton de Chalabre pour le rester jusqu'à sa mort. Ayant adhéré au parti radical-socialiste, il se présenta à l'élection législative partielle du 17 mars 1912, destinée à pourvoir au remplacement de M. Dujardin-Beaumetz, élu sénateur le 7 janvier et démissionnaire, le 19, de son mandat de député.

Jean Bonnail fut élu, au premier tour de scrutin, dans la circonscription de Limoux, par 7.691 voix contre 7.002 à M. Jules Védrines, son seul concurrent redoutable. Il n'appartint durant cette fin de législature, à aucune commission et n'intervint pas dans les débats.

Il fut à nouveau candidat dans la même circonscription aux élections générales du 26 avril 1914 ; s'adressant à ses électeurs, il leur déclarait : « Vous me trouverez toujours au premier rang des défenseurs de notre agriculture et de notre industrie. La viticulture si éprouvée il y a quelques années est en voie de relèvement. Je contribuerai de toutes mes forces à son développement et je veillerai à ce que la loi de 1905 sur les fraudes, loi qui nous sauve de la ruine, continue à être appliquée rigoureusement pour le plus grand bien du producteur et du consommateur. Mon concours le plus absolu est également assuré à ceux de mes concitoyens qui, par leur activité, leur intelligence, leur habileté, maintiennent le bon renom de nos usines ». Ses électeurs lui demeurèrent fidèles dès le premier tour de scrutin, par 8.728 voix contre 6.207 à M. Védrines, son ancien rival.

Il devint membre de la Commission des mines (1914), et prit part à la discussion de diverses interpellations concernant la crise des transports (1918). Une grande inondation ayant fait, le 20 décembre 1917, de nombreuses victimes dans le département de l'Aude, il déposa une proposition de loi ayant pour objet l'ouverture d'un crédit de 500.000 francs destinés à indemniser les sinistrés (1918).

Il ne se représenta pas aux élections générales du 16 novembre 1919. Il se consacra à nouveau à sa manufacture et à son mandat de conseiller général. Il mourut le 25 juillet 1928 à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, âgé de 76 ans.

Chevalier de la Légion d'honneur, du 6 août 1924.

Date de mise à jour: mai 2014