Jean, Stanislas Bochard
1779 - 1857
- Informations générales
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- Né le 19 janvier 1779 à Marboz ( - Généralité de Bourgogne - France)
- Décédé le 20 février 1857 à Bourg-en-Bresse (Ain - France)
1779 - 1857
Fils de Charles-Aimé Bochard (1760-1850), représentant à la Chambre des Cent-Jours, Jean-Stanislas Bochard, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Marboz (Généralité de Bourgogne, France), le 19 janvier 1779, mort à Bourg (Ain), le 20 février 1857, se fit recevoir avocat et acquit au barreau de Bourg de la réputation.
Le 23 avril 1848, il fut élu, comme républicain modéré, représentant de l'Ain à l'Assemblée constituante, le 1er sur 9, par 72 162 voix. Il soutint le général Cavaignac et vota tantôt avec la droite, tantôt avec la gauche :
- 9 août, pour le rétablissement du cautionnement ;
- 26 août, contre les poursuites intentées à Louis Blanc et à Caussidière ;
- 1er septembre, contre le rétablissement de la contrainte par corps ;
- 18 septembre, pour l'abolition de la peine de mort ;
- 4 octobre, contre l'incompatibilité des fonctions ;
- 7 octobre, pour l'amendement Grévy ;
- 2 novembre, contre le droit au travail ;
- 25 novembre, pour l'ordre du jour : « Le général Cavaignac a bien mérité de la patrie ; »
- 28 décembre, pour la suppression de l'impôt du sel ;
- 21 mars 1849, contre l'interdiction des clubs ;
- 16 avril, contre les crédits de l'expédition de Rome ;
- 2 mai, pour l'amnistie des transportés ;
- 11 mai, pour la mise en accusation du président et de ses ministres.
À l'Assemblée législative, où il fut réélu, le 13 mai 1849, par le même département, avec 52 111 voix (82 754 votants, 102 031 inscrits), le 2e sur 8, Bochard, sans faire partie du groupe de la Montagne, vota souvent avec elle contre les lois répressives élaborées par le gouvernement présidentiel d'accord avec la majorité de droite.
Il fut l'adversaire du coup d'Etat de décembre, et, candidat de l'opposition le 29 février 1852, au Corps législatif, il obtint, 1 116 voix dans la 1re circonscription de l'Ain, contre le candidat officiel élu, M. de Lormet. Il se retira alors de la politique.