Jules Talon

1810 - 1884

Informations générales
  • Né le 8 juillet 1810 à Valenciennes (Nord - France)
  • Décédé le 5 décembre 1884 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Ardennes
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Ardennes
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Valenciennes (Nord) le 8 juillet 1810, mort à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 5 décembre 1884, fils d'un juge de paix de Valenciennes, il fit ses études comme boursier au collège de Douai, entra en 1829 à l'Ecole polytechnique, et servit quelque temps dans l'artillerie; il était lieutenant en premier, quand il donna sa démission (1836) pour s'occuper d'agriculture.

Resté en dehors de la politique jusqu'en 1848, il fut élu, le 23 avril, le 1er sur 8, représentant des Ardennes à l'Assemblée constituante par 49,357 voix (72,152 votants, 85,403 inscrits). Il fit partie du comité de l'agriculture, et vota avec la droite :

- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine,
- contre l'amnistie des transportés.

Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 2e sur 7, par 43,017 voix (64,318 votants, 89,708 inscrits), il suivit la même ligne politique que précédemment, et opina avec la majorité, pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel.

Il ne se rallia point à la politique de l'Elysée, quitta la vie politique au coup d'Etat de décembre 1851, s'occupa d'affaires sous l'Empire et devint directeur des Messageries maritimes à Marseille.