Bonaventure, Paul de la Cropte de Chantérac
1806 - 1883
- Informations générales
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- Né le 8 avril 1806 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)
- Décédé le 6 décembre 1883 à Roquefort-la-bédoule (Bouches-du-Rhône - France)
1806 - 1883
Député au Corps législatif de 1852 à 1855, né à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 8 avril 1806, mort au château de Fontblanche, commune de Roquefort-la-Bédoule (Bouches-du-Rhône), le 6 décembre 1883, il était issu d'une famille du Périgord.
Il étudia le droit à Paris et s'établit d'abord comme avocat à Marseille. Il fit partie, à plusieurs reprises, du conseil de son ordre, et fut choisi comme bâtonnier en 1847 : il avait rempli pendant quelque temps un poste de juge suppléant.
Membre du conseil municipal de Marseille depuis 1846, adjoint au maire à la fin de 1848, puis maire de la ville en 1849, il conserva ce dernier titre jusqu'en 1854 : son administration fut marquée par une réglementation nouvelle des halles et marchés, par l'établissement d'un marché aux bestiaux, par la construction d'un abattoir, par la continuation et l'achèvement du canal de Marseille, dont la dépense totale s'est élevée à plus de 50 millions, par l'exécution de la promenade connue sous le nom de la Corniche, qui longe le bord de la mer sur une étendue d'une demi-lieue, etc. En 1850, il eut à lutter contre l'effervescence populaire soulevée par les mesures de la municipalité contre l'intendance sanitaire, antique institution à laquelle les Marseillais étaient attachés.
Dévoué au gouvernement de L.-N. Bonaparte, M. de Chantérac fut son candidat aux élections du Corps législatif le 29 février 1852 : la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône le choisit pour député par 12,502 voix (20,874 votants, 43,326 inscrits), contre 2,048 à M. Sauvaire - Barthélemy et 5,305 à M. Barthélemy, et-maire de Marseille et ancien représentant.
Il s'associa au rétablissement de l'Empire et fit partie de la majorité dynastique, jusqu'au 15 juin 1854, époque à laquelle il fut nommé conseiller d'Etat. Membre du comité de l'intérieur, de l'instruction publique et des cultes, M. de Chantérac fut chargé plusieurs fois, comme rapporteur ou comme commissaire du gouvernement, de défendre les projets de loi relatifs aux grands travaux exécutés à Lyon, Marseille, etc.
M. de Chantérac fit partie du conseil général des Bouches-du-Rhône, qu'il présida pendant 18 années. Commandeur de la Légion d'honneur (janvier 1861), il fut admis à la retraite, comme conseiller d'Etat, le 12 novembre 1873.