Maximilien, Jules, Marcus Koenigswarter

1817 - 1878

Informations générales
  • Né le 5 juillet 1817 à Furth (Allemagne)
  • Décédé le 12 octobre 1878 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Seine
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Seine
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1863, né à Fürth (Bavière) le 5 juillet 1817, mort à Paris le 12 octobre 1878, il vint s'établir à Paris après la révolution de juillet, et y fonda une maison de banque qui prospéra rapidement.

Il se fit naturaliser Français en 1848, et, partisan de la dynastie napoléonienne, fonda un journal destiné à soutenir la politique du prince Louis-napoléon. Lorsque l'Assemblée législative eut refusé au président de la République le supplément de dotation qu'il demandait (février 1851), M. Kœnigswarter ouvrit une souscription nationale en faveur du prince, qui désavoua cette manifestation.

Candidat officiel au Corps législatif, le 29 février 1852, dans la 8e circonscription de la Seine, il fut élu député par 15,458 voix (24,542 votants, 34,786 inscrits), contre 5,355 voix à M. de Lasteyrie, ancien député, 1,159 à M. Méchin, et 989 à M. Gisquet; il fut réélu, le 22 juin 1857, par 11,363 voix (20,394 votants, 31,860 inscrits), contre 8,110 voix à M. Ferd. de Lasteyrie et 362 au comte Léon.

A la Chambre, il combattit (session de 1857) le projet de renouvellement de la Banque de France expirant en 1867; proposa (session de 1861), pour équilibrer le budget de 1862, la création d'un impôt sur le revenu, qui, vivement combattu par M. Magne, fut repoussé; réclama l'établissement d'une taxe sur les valeurs mobilières, sur les voitures de maître et de remise; attaqua le projet de loi sur les sociétés en commandite, et parla contre la loi de sûreté générale qu'il ne vota pas.

Les élections du 31 mai 1863 lui furent défavorables; il échoua, dans sa circonscription, avec 9,906 voix, contre 17,809 au candidat de l'opposition, M. J. Simon, élu.