Augustin, Claude, Marie Lacroix
1803 - 1875
- Informations générales
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- Né le 20 décembre 1803 à Saint-vincent-de-reins (Rhône - France)
- Décédé le 20 septembre 1875 à La clayette (Saône-et-Loire - France)
1803 - 1875
Député de 1842 à 1846, représentant en 1848 et député au Corps législatif de 1869 à 1870, né à Saint-Vincent-de-Reins (Rhône) le 21 décembre 1803, mort à La Clayette (Saône-et-Loire) le 20 septembre 1875, propriétaire, maire de La Clayette, conseiller général (1834-1852 et 1871-1875), et capitaine de la garde nationale, chef du parti libéral dans le Charolais, il se présenta à la députation aux élections du 2 mars 1839, dans le 6e collège de Saône-et-Loire (Charolles), où il échoua avec 135 voix contre 218 à l'élu, M. Lambert, député sortant, et 73 à M. de Suleau.
Il fut plus heureux aux élections du 9 juillet 1842 dans le même collège, et fut élu par 252 voix (430 votants, 607 inscrits), contre 102 à M. Pellorce, et 71 à M. Mallard de Semaize. Il siégea dans l'opposition libérale et vota contre l'indemnité Pritchard. Il échoua de nouveau au renouvellement du 1er août 1846, avec 239 voix contre 242 à M. de La Guiche; mais, après la révolution de février, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant de Saône-et-Loire à l'Assemblée constituante, le 6e sur 14, par 120,066 voix (131,092 votants, 136,000 inscrits).
Il prit place à gauche, fit partie du comité de l'agriculture, vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- pour l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'expédition de Rome.
Retiré des affaires publiques sous l'Empire, il rentra cependant dans la vie politique comme député de la 5e circonscription de Saône-et-Loire au Corps législatif, élu, le 24 mai 1869, par 12,893 voix (21,886 votants, 30,193 inscrits), contre 3,199 à M. Ballard, 2,402 à M. Boysset, 1,897 à M. Margue et 1,434 à M. Emile André. Il siégea dans la majorité de « l'empire libéral », vota la déclaration de guerre à la Prusse, et fut rendu définitivement à la vie privée par la révolution du 4 septembre 1870.