Arthur, Charles Alquier

1827 - 1871

Informations générales
  • Né le 29 août 1827 à La Flocellière (Vendée - France)
  • Décédé le 3 août 1871 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 9 janvier 1870 au 4 septembre 1870
Département
Vendée
Groupe
Centre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de la Vendée au Corps législatif en 1870, né à la Flocellière (Vendée), le 29 août 1827, mort à Paris, le 5 août 1871, il se présenta, une première fois, comme candidat indépendant aux élections du Corps législatif, le 24 mai 1869, dans la 1re circonscription de la Vendée ; sur 35.259 inscrits et 21,777 votants, il obtint 10,122 voix contre 11,487 données à M. de Sainte-Hermine, député sortant, légitimiste, qui fut réélu.

Mais l'élection de M. de Sainte-Hermine ayant été invalidée, le baron Alquier fut nommé à sa place, le 9 janvier 1870, par 12,759 voix sur 35,312 inscrits et 25,174 votants; son concurrent, M. de Falloux, obtint 12,259 voix. Il siégea jusqu'à la Révolution du 4 Septembre et vota parfois avec l'opposition. Il se prononça :

- Le 11 juillet 1870, pour l'amendement Steenackers au budget des cultes, portant suppression du traitement des chanoines de Saint-Denis;
- Le 12 Juillet, contre l'amendement Pellotan (suppression des fonds secrets);
- Le 15 juillet, contre la proposition Jules Favre, tendant à la communication des dépêches diplomatiques; et pour le projet de loi accordant 50 millions au ministre de la Guerre;
- Le 20 juillet, pour l'amendement Bethmont allouant une indemnité de 1 franc par jour pendant toute la durée du service actif aux femmes des soldats de la réserve et de la garde mobile;
- Le 11 août, pour l'urgence de la proposition Jules Favre, relative à l'armement des gardes nationales ; - Le 25 août, contre la proposition Jules Ferry, tendant à suspendre la loi de 1834 sur la fabrication des armes de guerre.

Le baron Alquier fut, avec MM. Lefèvre-Pontalis, d'Andelarre, Josseau, Martel, etc., à la séance du dimanche 4 Septembre 1870, un des signataires de la proposition Thiers tendant à la nomination par la Chambre d'une « Commission de gouvernement et de défense nationale. »