Auguste, Charles Bonte
1853 - 1916
Mort pour la France
- Informations générales
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- Né le 2 juin 1853 à Lille (Nord - France)
- Décédé le 25 juillet 1916 à Lambersart (Nord - France)
1853 - 1916
Mort pour la France
Né le 2 juin 1853 à Lille (Nord), mort le 25 juillet 1916 à Lambersart (Nord). Député du Nord de 1902 à 1906.
Auguste Bonté fit ses études secondaires au lycée de Lille, puis au lycée Louis-le-Grand à Paris.
Négociant, membre du tribunal de commerce de Lille, il fut élu conseiller municipal de Lambersart en 1888, puis adjoint et enfin maire de cette commune de la banlieue lilloise.
En 1892, il entrait au conseil d'arrondissement dont il fut successivement secrétaire, vice-président et président, puis au Conseil général du département du Nord pour y demeurer jusqu'à son décès.
Il se présenta à une élection législative partielle dans la deuxième circonscription de Lille et fut élu député le 20 juillet 1902 au deuxième tour de scrutin, en remplacement de M. Lorthiois décédé, par 6.417 voix sur 12.357 votants.
Dans sa profession de foi, il s'affirmait bon républicain partisan de la liberté pour tous et réclamait l'union contre les collectivistes. Il s'inscrivit au groupe progressiste et appartint à diverses commissions. Son origine le désignait pour faire partie en outre, de la Commission d'enquête sur l'industrie textile. Il intervint en séance publique en 1905 dans le débat sur le projet de loi relatif au recrutement de l'armée et se plaignit en tant que maire des frais imposés aux municipalités par l'affectation des territoriaux et des réservistes loin de leur résidence. Il était lui-même officier d'artillerie de territoriale.
Il se représenta aux élections générales de 1906 mais n'obtint que 6.123 voix contre 7.532 recueillies par M. Ghesquière son rival malheureux de 1902. Il se retira à Lambersart après cet échec.
Au début de la guerre de 1914 on trouva le cadavre d'un soldat bavarois dans les environs de sa propriété. Il fut arrêté, attaché à la queue du cheval d'un uhlan et traîné sur une quinzaine de kilomètres puis incarcéré à Douai jusqu'à ce qu'il fut établi que le soldat avait été tué dans une rixe. Il devait mourir le-25 juillet 1916 des suites des sévices que lui avaient infligés les occupants. Auguste Bonté était Chevalier de la Légion d'honneur.