Auguste, Alphonse Marie

1803 - 1882

Informations générales
  • Né le 11 juin 1803 à Caen (Calvados - France)
  • Décédé le 20 mai 1882 à Auch (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Calvados
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Caen (Calvados) le 11 juin 1803, mort à Auch (Gers) le 20 mai 1882, il était fils d'un ancien domestique d'une dame Desroziers, qui fit donner à celui-ci un peu d'instruction, et lui facilita les moyens de s'établir mercier à Caen.

Marie père entra ensuite dans les bureaux de la préfecture, où il devint chef de bureau, puis ouvrit une maison de banque. Ses opinions libérales le firent nommer en 1830 secrétaire-général de la préfecture. Son fils, Auguste Alphonse, lui succéda comme banquier. En 1843, il figura à un quadrille d'honneur au bal offert par la ville de Caen à la duchesse de Nemours de passage dans cette ville, et donna la main à la princesse.

La révolution de 1848 réveilla en lui des sentiments libéraux; il fut nommé commissaire du gouvernement provisoire dans son département, consacra son traitement à des œuvres patriotiques, et fut élu, le 23 avril, représentant du Calvados à l'Assemblée constituante, le 7e sur 12, par 61,653 voix. Il fit partie du comité de l'instruction publique, et vota en général avec le parti du National,

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'interdiction de clubs,
- contre l'expédition de Rome,
- pour la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Non réélu à la Législative, il rentra dans la vie privée.